Butembo : Des stratégies expliquées par Professeure Nosta Mukirania pour la réussite dans l’entrepreneuriat féminin
Toute femme peut entreprendre, si elle se fixe des objectifs réalisables. C’est en tout cas l’opinion de la Professeure MUKIRANIA KAHAMBU NOSTA. Nous l’avons interrogée au sujet de l’entrepreneuriat le mercredi 1er mai 2024 à l’occasion de la journée mondiale du travail. En effet, elle a exposé sur ce sujet au cours de la cérémonie de décoration des femmes qui se sont distinguées dans le travail, cérémonie organisée par l’émission « Tribune Femme » de Moto TV.
Au cours d’une interview explicative accordée à Radio Elimu, La Voix de l’UOR, notre interlocutrice a, argumenté que, pour que la femme réussisse l’entrepreneuriat, il faut qu’elle ait primordialement l’idée de résoudre un problème.
C’est de ce problème à résoudre que va naître une idée d’entreprendre. La Professeure MUKIRANIA KAHAMBU, conseille également que, pendant l’activité entrepreneuriale, l’on se fixe une vision et ne pas craindre d’affronter le défi.
« Pour que la femme réussisse dans ses activités entrepreneuriales, il faut d’abord qu’il y ait un problème qui doit se transformer en une idée. L’idée devient finalement un projet sur lequel elle doit organiser son activité entrepreneuriale. L’entrepreneuriat c’est une activité pour laquelle il faut être sérieux, il ne faut pas craindre parce que c’est une activité facile à commencer. Ce ne sont pas des moyens qui sont mis en avant-plan, c’est d’abord l’idée, le projet qu’on peut savoir développer et créer autour de cette idée une activité. Et dès qu’on a une idée, on peut d’abord commencer petit, mais tout en ayant une grande vision. Et c’est cette vision qu’on développe pour finalement réaliser de grandes choses », explique-t-elle.
Cette enseignante à l’Université Catholique du Graben, UCG, contextualise que, l’échec dans le secteur entrepreneurial, n’est pas une déception, mais plutôt un moment pour projeter des stratégies afin de se relever.
« Mais encore la femme entrepreneure doit savoir, pour la réussite dans ses activités, c’est que, l’échec n’est pas une déception. Mais encore est-il que l’échec doit constituer pour elle une stratégie, un ensemble d’éléments qui doit lui permettre de se relever », enchaîne Professeure MUKIRANIA KAHAMBU NOSTA.
Cette économiste laisse entendre que toute femme peut entreprendre, si elle a une vision et des objectifs déjà fixés.
« Toute femme est capable d’entreprendre si et seulement si elle se donne une idée, elle se donne la vision, elle se donne aussi l’esprit entrepreneurial et accepter de pouvoir chercher aussi à réaliser quelque chose dans le but de contribuer à la satisfaction de ses besoins mais aussi à la satisfaction des besoins de la communauté. Ce n’est pas quelque chose d’étrange, tous on peut, mais encore est-il que, il faut avoir la volonté, il faut avoir la détermination pour réussir l’activité entrepreneuriale. Il faut se fixer des objectifs qui soient réalisables, des objectifs soient calculés compte tenu des moyens qui doivent faire tourner l’activité entrepreneuriale dans laquelle on se lance », poursuit-elle.
La honte n’a pas sa place dans la carrière entrepreneuriale chute MUKIRANIA KAHAMBU NOSTA.
« Honte d’entreprendre ça serait illusoire. Parce qu’il y a un adage qui le dit : <<il n’y a pas de sot métier mais de sottes personnes.>> Je ne trouve pas d’inconvénients, je ne trouve pas de honte, de crainte pour se lancer dans l’entrepreneuriat », conseille-t-elle.
Signalons que des voix et des initiatives se multiplient pour encourager les femmes entrepreneures dans leurs initiatives.
Georges LOMBA