Butembo : cette inquiétude du REDHO suite à l’absence d’un lieu de détention pour femmes depuis l’attaque contre « Kakwangura »
Le Réseau pour les Droits de l’Homme, REDHO Butembo, se préoccupe de l’absence d’une maison de détention pour femmes à Butembo. Dans une lettre qu’il a adressée le mardi 30 août au maire de Butembo, ce regroupement d’ONGDH sollicite l’implication de l’autorité urbaine pour que la garde des détenues femmes trouve une solution en ville de Butembo. « En effet, depuis le 10 août 2022 lors de l’attaque de la Prison Centrale de KAKWANGURA par les présumés ADF, la cellule des femmes avait été brulée et toutes les 24 détenues femmes avec 7 nourrissons ont été emportées. Qu’à ces jours les femmes prévenues et condamnées n’ont pas de lieu de détention en ville de Butembo », fait constater le REDHO dans cette letrte dont copie est parvenue à Radio Elimu, La Voix de l’UOR. Le monitoring qu’il a mené aux parquets militaire et civil ainsi qu’à la prison Centrale de KAKWANGURA du 22 au 29 Août 2022 a révélé que la gestion des détenues femmes est devenue préoccupante par manque d’une cellule pouvant les accueillir, alors qu’il y a plusieurs femmes poursuivies par les instances judiciaires de la place. « Ainsi, nous vous prions d’intervenir localement pour que la solution soit trouvée, soit de faire un plaidoyer auprès des autorités hiérarchiques pour que cette question trouve réponse le plutôt possible », conclut le Réseau pour les Droits de l’Homme, REDHO.
La Rédaction