Beni : Reprise timide des activités scolaires en groupements Malio et Vuliki après le retour des habitants qui s’étaient déplacés suite aux incursions ADF
La reprise des activités scolaires dans les groupements Malio et Vuliki en territoire de Beni a partiellement été effective depuis le lundi 27 mars 2023. Ce, après une trêve due au déplacement de la population après les massacres des civils par des présumés rebelles ADF.
A l’école primaire Malehe à Kabasha, la Directrice de cet établissement scolaire, Madame Kahindo Musavuli Sifa a au cours de la parade matinale, appelé les écoliers à mobiliser leurs condisciples au retour en classe. Au sein de cette écol, les activités scolaires ont été effectives en dépit du moindre effectif des apprenants, signale notre confrère Elisée Kamundu de la Radio pour le Développement de Kabasha, RDR.
Après sa tournée dans quelques écoles de la région, les résultats des chefs d’établissements scolaires ont révélé ce qui suit. A l’institut Kabasha 63 élèves ont répondu présent sur les 400 réguliers. A l’EP Kabakuli 400 sur 700 ont été présents. A l’EP Bwakyanangavo, 203 sur 300 ont respecté le rendez-vous. Il en est de même pour l’école primaire Kabasha où 333 sur 1200 écoliers ont été aux cours. Par contre à l’EP Malehe on signale 121 présences sur les 496 régulièrement inscrits, alors qu’à l’institut Bakanja 33 élèves ont été présents sur 385.
Pendant ce temps à Kalunguta, sur 12 sur 900 ont été fidèles au rendez-vous. En outre, à l’EP Mavoya, 21 écoliers sur 800 ont répondu présent. Il convient de noter qu’à l’école primaire Enda ni Luhi basée à Mabuku/Kaseghe, Monsieur Kasereka Ruvogho Phinéas son directeur dit avoir constaté l’absence de ses enseignants et apprenants qui sont encore en déplacement. Il l’a indiqué à notre confrère Asifiwe Kimamiyo de la Radio des Jeunes Bâtisseurs, RJB.
Pour ce faire, les chefs d’établissements rencontrés par nos confrères appellent les parents qui trainent encore dans les milieux de déplacement à renvoyer leurs enfants à l’école pour racheter le temps.
Tenez, les examens du second trimestre n’ont pas encore été amorcés dans ces entités suite à l’insécurité.
Pendant ce temps, les autorités politico-administratives et militaires rassurent que la situation est sous contrôle. Elles appellent la population à la vigilance et la dénonciation de tout mouvement suspect.
La Rédaction