Beni : Des inconnus tuent un maï-maï UPLC commis à la sécurisation du centre d’inscription de Kyavisogho, les activités d’enrôlement au ralenti

Beni : Des inconnus tuent un maï-maï UPLC commis à la sécurisation du centre d’inscription de Kyavisogho, les activités d’enrôlement au ralenti

14. avril 2023 Allgemein 0

Alors qu’il assumait la garde au centre d’enrôlement de Kyavisogho, groupement Malio , chefferie des Beshu en territoire de Beni, Monsieur Muhindo Kalemire Justin élément de l’UPLC, a été achevé par arme blanche. Il a également été dépouillé de son arme par des inconnus. Ces faits se sont passés la nuit du jeudi 13 au vendredi 14 avril 2023.

La nouvelle société civile congolaise du territoire de Beni qui livre la nouvelle à la Radio Elimu, indique que ces inciviques ont poignardé par arme blanche cet élément de l’Union des Patriotes pour la Libération du Congo UPLC, sur plusieurs parties de son corps avant de s’enfouir avec son arme à feu.

Maître Mutsunga Bin Sikwaya, son coordonnateur adjoint, déplore la recrudescence des attaques des centres d’enrôlement dans la partie Ouest de Malio par des malintentionnés.

Celui-ci condamne cet acte incivique qui vient perturber le déroulement de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs.

La nouvelle société civile de Beni territoire appelle pour ce faire le gouvernement Congolais à renforcer les dispositifs sécuritaires au sein des centres d’enrôlement dans cette partie de la chefferie des Bashu.

Agé de 36 ans, Muhindo Kalemire Justin a été mis sous terre ce vendredi 14 avril 2023.

Il convient de rappeler que dans la chefferie des Bashu en territoire de Beni, deux centres d’enrôlement ont également été la cible des attaques inciviques dans un passé récent.

Il s’agit d’abord du centre de l’école primaire Tuendelee de Butuhe ,attaqué le 08mars de l’année en cours. Ici, un policier a été blessé et une machine emportée.

Ensuite, le 09 mars,  une autre attaque a été déjouée par des éléments UPLC qui assuraient la garde au centre d’enrôlement de l’EP Mundiba /Mabuku.

                                                                                             Samuel Lukalango