Beni : Comme à Butembo, le passage d’un convoi de la MONUSCO à la base d’une panique au niveau du Quartier Boikene
Une courte panique s’est observée en ville de Beni. Plusieurs coups des balles ont été entendus vers une heure de ce mercredi 8 Mai 2024 par le contingent Tanzanien FIB de la MONUSCO qui, avec ses matériels, provenait de KANYABAYONGA dans le territoire de LUBERO.
Le convoi de ces casques bleus a tiré plusieurs coups de balles au niveau du quartier BOIKENE sur la RN4 pour ouvrir la route barricadée par les jeunes taxis motards qui protestaient contre l’assassinat de l’un de leur dans la nuit du 6 au 7 Mai dernier dans le quartier BOIKENE par des bandits à mains armées.
Sur ordre du Commandant secteur opérationnel SUKOLA 1 Grand Nord, les Forces de Défense et de sécurité sont intervenues rapidement et la situation a été maîtrisée dans cette partie de la commune de MULEKERA, en ville cosmopolite de Beni.
L’information est livrée par le porte-parole du secteur opérationnel SOKOLA 1, dans une dépêche de ce mercredi 8 mai 2024.
Tout en appelant les jeunes au calme, le Général Major Bruno MANDEVU rassure la population de BENI que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour barrer la route aux fauteurs de troubles, conclut le Capitaine Anthony MWALUSHAYI.
Pour contexte, la situation a également été tendue la mi-journée de mardi 7 mai 2024 au centre-ville de Butembo. A la base, des habitants ont tenté de s’opposer au passage d’un convoi de la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation du Congo, MONUSCO.
La tension a continué son ampleur dans la partie Nord de la ville. Le refus du passage à un convoi de la MONUSCO a paralysé les activités scolaires et socio-économiques sur le tronçon Furu-Kangote entre 12 heures et 15 heures de ce mardi.
Lors des tentatives de lever les barricades placées sur la chaussée, là aussi, des agents de sécurité ont tiré plusieurs balles.
Côté Kangote, non loin du pont, des arbres ont été abattus sur la route pour bloquer le passage aux casques-bleus.
Un tel incident n’est pas le premier dans la contrée.
Wivine Kahunga