Mambasa : Au moins 10 morts en 2 jours dans les chefferies les de Babila-Bakwanza et Babila-Babombi suite à l’activisme des ADF

Recrudescence de l’insécurité en territoire de Mambasa, en province de l’Ituri perpétrée par les rebelles ADF. La coordination de la nouvelle société civile Congolaise du territoire de Mambasa  note qu’à l’espace de 48 heures, au moins 10 civils ont été tués dans les chefferies les de Babila-Bakwanza et Babila Babombi.

Le premier cas est celui signalé dans la nuit du mardi 13   au mercredi 14 août 2024 dans les villages Bana Congo, Banditongo et Madududu dans la chefferie des Babila Bakwanza sur la RN4, axe Mambasa-Bunia où deux personnes dont une femme et un homme ont été tuées par machette, une autre femme blessée par balle sur sa jambe, douze personnes prises en otage, une maison incendiée et des officines pharmaceutiques pillées.

Le deuxième cas est celui signé par ces mêmes ADF/NALU dans la nuit du mercredi 14 à ce jeudi 15 Août, 2024 cette fois-ci dans la chefferie des Babila Babombi, groupement Bangole précisément dans le village MASANA où 5 personnes ont été tuées par machette et dans le village ILIMBA où trois personnes aussi ont été tuées  par machette et d’autres personnes prises en otage.

Maiître Jospin Mbowa, son coordonnateur, note que ce bilan est encore provisoire.

<<C’est vraiment une situation qui inquiète toute la population de deux chefferies de Babila-Babombi et de Babila-Bakwanza. Malheureusement cette situation semble ne pas intéresser les services de sécurité parce qu’il n’y a pas deux semaines que nous avons alerté les services de sécurité sur la circulation libre des ADF dans ces entités-là qui viennent d’être touchées aujourd’hui par les rebelles ADF-NALU>>, se désole Maître Jospin.

Signalons que cette situation a causé un déplacement de la population de ces villages vers Biakato centre,  chef-lieu de la chefferie des Babila Babombi.

Notons que plusieurs entités du territoire de Mambasa font face ces jours à l’activisme de rebelles ADF et d’autres groupes armés.

Georges Lomba et Alain Kisokero