Butembo : Des vendeurs des vivres sont fiers d’occuper les abords de l’axe entre le rond-point La Concorde et le rond-point Kitulu, voici pourquoi

Butembo : Des vendeurs des vivres sont fiers d’occuper les abords de l’axe entre le rond-point La Concorde et le rond-point Kitulu, voici pourquoi

13. juillet 2024 Allgemein 0
Partager les articles de Radio Elimu UOR

Malgré l’interdiction de l’autorité urbaine de Butembo, des marchés informels le long des avenues et artères de la ville se tiennent comme au rythme. Constat réalisé ce samedi 13 Juillet par La Rédaction centrale de la Radio Télé Elimu.

Ce samedi 13 juillet 2024, nos reporters se sont focalisés sur la distance routière qui est entre le rond-point « Laconcorde » et la salle Maria Mama sur le Boulevard Nyamwisi.

Ici, les marchands rencontrés, se disent aisés pour l’occupation de cet endroit. Les raisons pour nombreux de marchander sur ce lieu est notamment alléger les personnes du quartier qui n’ont pas la force d’attendre le centre-ville, secourir urgemment en vivres les malades qui sont admis à l’hôpital de Matanda, mais ils craignent les menaces rencontrées aux étalages du centre-ville.

« Suis transporteuse des produits vivriers, du sombé ; banane plantain. J’exerce mon métier à Vungi non loin du complexe scolaire La Bourgeoisie  au bord  de la route qui est en pleine construction  qui mène vers Kitulu. Nous sommes heureux  d’exercer ce métier le long de la route, car nous restons au quartier. Il y a ceux-là qui n’ont pas la possibilité d’arriver au centre commercial ; nous attendons ceux qui viennent du centre-ville ; de l’hôpital Matanda ; de Vulumbi, KITULU. C’est pourquoi nous préférons cet endroit », fait entendre une  marchande.

« Nous sommes habitués à cet endroit  des fois quand nous allons au centre-ville, nous revenons mains vides. Là, les autres nous chassent en disant que nous  occupons leurs places. Mais ici,  il suffit d’étaler ses produits et il n’y a pas de menaces. Nous n’avons pas même besoin de la place qui nous serait octroyée par l’Etat. », indique une autre.

Ces marchands informels se disent fiers de leur état pour subvenir à leur besoin. Entre temps, et les passagers achètent des produits trop poussiéreux.

Notons que, loin des marchands autour de la chaussée, les Taximen usent cette même partie routière pour leur service bien que réservée aux piétons selon le code de la route.

Georges Lomba et Bertile Kapisa