Butembo : Le dollar se change jusqu’à 2 200 Francs Congolais, voici les cris plaintifs d’un économiste et d’un cambiste au Gouvernement et à la Banque centrale

Butembo : Le dollar se change jusqu’à 2 200 Francs Congolais, voici les cris plaintifs d’un économiste et d’un cambiste au Gouvernement et à la Banque centrale

19. janvier 2023 Allgemein 0

Hausse du taux de change en ville de Butembo comme dans d’autres coins de la République. Le Chef de Travaux KASEREKA MUTONDOLWA recommande à l’Etat congolais d’initier des unités de production et de contrôler la masse monétaire afin d’atténuer cette situation.

Cet enseignant à l’Université Officielle de Ruwenzori en faculté des sciences économiques et de gestion l’a suggéré lors d’un entretien nous accordé ce jeudi 19 janvier 2023.

Ce chercheur poursuit que la hausse du taux de change est due au déséquilibre entre la quantité de la monnaie nationale et étrangère. Cet économiste signale que le taux de change grimpe étant donné que « nous ne produisons presque rien et nous fixons nos produits en dollars sans être capables d’acheter selon notre devise ». Et cela occasionne une diminution du pouvoir d’achat, fait-il constater.

L’inflation constatée favorise également la hausse des produits des premières nécessités et affecte le bien-être socio-économique de la population, déplore-t-il.

Par ailleurs, la Radio Elimu, la voix de l’UOR a échangé avec Monsieur KASEREKA KAMBALUME SYAHINGIRWA, Président des cambistes en ville de Butembo. Question de s’enquérir du taux de change sur le terrain.

Notre interlocuteur a signalé que cette hausse du taux de change est justifiée par la rareté de la devise étrangère, le dollar, sur le marché.

Le taux varie entre 2 050 et 2 160 voire même 2 200 francs congolais.

KASEREKA KAMBALUME SYAHINGIRWA rassure que les cambistes appliquent le taux qui a été fixé par la banque centrale. Préoccupé par cette hausse du taux de change, ce cambiste demande au gouvernement de la République et à la banque centrale de stabiliser cette situation comme les années écoulées.

                                                                                       Samuel Lukalango