Beni : Lors de la présentation de 45 présumés bandits, le Maire de Beni appelle la population à soutenir les services de sécurité

Beni : Lors de la présentation de 45 présumés bandits, le Maire de Beni appelle la population à soutenir les services de sécurité

13. mai 2023 Allgemein 0

Au total, 45 présumés criminels ont été présentés à la presse ce samedi 13 mai, par le maire de la ville de Beni. Le commissaire divisionnaire adjoint Narcisse MUTEBA KASHALE a remercié les éléments de l’ordre pour ce joli coup de filet avant d’indiquer qu’il est plus que déterminé avec tout son comité à mettre la main sur tous ceux qui insécurisent la ville de Beni.

Pour y parvenir, il compte sur l’accompagnement de la population pour y parvenir en dénonçant tout cas suspect.

 « Je viens de voir 45 présumés criminels sur lesquels nos services de sécurité ont mis la main dessus… Donc, nous sommes en train de faire le travail et nous continuons de faire le travail. La population doit continuer à nous faire confiance et à nous soutenir dans tout ce que nous sommes en train de faire. La société civile, c’est notre partenaire, nous travaillons ensemble avec la société civile, donc nous comptons vraiment sur l’appui de la société civil. Que la société civile nous appuie encore surtout par des dénonciations, par nous donner des conseils, des stratégies pour mettre fin à cette insécurité », a-t-il indiqué.  

Par ailleurs, concernant 5 jours des villes mortes que la société civile de Beni vient de décréter la semaine prochaine, le numéro de la ville de Beni pense que la population souffre et il ne faut pas lui ajouter une autre souffrance. C’est dans cette logique que le commissaire divisionnaire adjoint Narcisse MUTEBA KASHALE envisage un dialogue avec les responsables de ces forces vives pour qu’elles renoncent à leur décision.

« En fait, la société civile a annoncé 5 jours, bon ; nous allons en parler, nous allons essayer de discuter avec eux. La population a déjà des problèmes sérieux, on ne peut encore continuer à imposer d’autres problèmes au-dessus de ses épaules, c’est anéantir encore cette population », a-t-il dit.

En attendant, la Société civile persiste sur son mot d’ordre.

La Rédaction