« Si donner le sang c’est sauver des vies, ne pas donner c’est tuer » Docteur KALENGEHYA qui mobilise pour le don du sang par amour de la vie

« On ne peut que donner son sang par cultiver le sacrifice par amour et sauver. On n’a pas quoi que ce soit qu’on n’a pas reçu et donc il faut donner sans besoin de contrepartie ». Ce sont les mots du Docteur KAKULE KALENGEHYA Jean-Pierre à l’occasion de la journée internationale du don bénévole du sang, célébrée le 14 juin 2024  aussi avec faste à Butembo.

Ce volontaire qui a donné son sang plus de 25 fois en RDC et plus de 30 fois à l’étranger rassure qu’aucune conséquence ne lui est arrivée.

« Si je me rappelle bien, c’est depuis 2015 que je donne le sang et à ce moment-là, je quittais Kambali jusque Katwa pour aller donner le sang là-bas. Heureusement pour moi la structure est venue tout près, maintenant je peux aller à pied aller-retour sans beaucoup de problèmes. Je pense que j’ai eu de la chance d’avoir grandi dans un mouvement d’action de la Croisade Eucharistique où on nous a formés à ce qu’on appelle le SPA qui signifie Sacrifice Par Amour.  On nous a initiés à aider les gens sans espérer gagner quelque chose. Je pense que cela a formé mon esprit jusqu’aujourd’hui. Et il n’y a pas quelque chose qu’on a qu’on n’ait reçu. Et depuis tout ce temps, je ne connais aucune conséquence qui m’est arrivée, d’après tous les examens médicaux que j’ai régulièrement faits », a démontré KAKULE KALENGEHYA Jean-Pierre, Docteur en Agronomie.

Pour celui-ci, si donner le sang c’est sauver des vies, ne pas donner c’est tuer. KAKULE KALENGEHYA invite ainsi les autres à suivre ou faire plus de son exemple pour sauver les vies que les victimes perdent injustement.

« Je dirai enfin que si quelqu’un mourrait parce qu’il a manqué de sang, qui est condamnable ? C’est peut-être celui qui a refusé de donner son sang à l’autre. Des sorciers, on peut en avoir mais des tueries on peut en avoir aussi de plusieurs catégories. Ça signifie que si donner le sang c’est donner une vie, ne pas donner c’est tuer une vie », a sensibilisé KAKULE KALENGEHYA Jean-Pierre, Donneur de sang à Butembo.

Beaucoup de vies humaines sont perdues par manque du sang. Les besoins en sang sont énormes pour sauver des vies humaines.

A Butembo, il y a un besoin de 24 000 milles d’unité de sang par an mais la population arrive à peine à donner 6000 unités de sang. D’où l’appel vibrant au don de sang de toute la communauté.

Jures Kizito