RDC : Solidaire avec les siens qui vivent dans des zones occupées ou en exil, la Société civile pas prête aux consultations

La coordination nationale de la société civile, forces vives de la République Démocratique du Congo, estime inopportune sa participation aux consultations politiques et sollicite l’intervention des autorités du pays en faveur de leurs militants qui vivent en clandestinité et en exil. Cette recommandation est contenue dans sa lettre ouverte du 25 mars 2025.
Dans cette correspondance adressée au professeur docteur Désire-Cashmir Kalongele, facilitateur aux consultations politiques amorcées le lundi 24 mars 2025 à Kinshasa, cette structure citoyenne estime inopportune sa participation à ces dernières.
Tout en saluant cette initiative du chef de l’Etat, la société civile réaffirme son statut de partenaire du gouvernement de la République Démocratique du Congo depuis plus de trois décennies.
Dans cette correspondance, la société civile signale que, ses membres à travers les provinces se battent bec et ongle pour revendiquer la suprématie de la constitution, l’unité nationale, l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation et l’intégrité du territoire national, la souveraineté nationale, le respect des institutions dument établies, ainsi que la gouvernance inclusive et participative.
Cette organisation de la population indique avoir remonté plusieurs alertes auprès des autorités depuis le début de la crise sécuritaire sur les solutions idoines.
A elle d’ajouter que des acteurs de la société civile et des mouvements citoyens vivent en clandestinité, d’autres en exil forcé pourtant, après avoir été loyal pour l’intérêt du pays et d’autres par contre ont perdu leur vie et celle de leurs proches.
Ainsi, la coordination de la société civile fait savoir que sa participation aux consultations politiques sans avoir des assurances des autorités du pays en faveur de leurs collègues des zones sous occupation et en exil, serait une insouciance coupable.
Seule la réponse à sa requête pourrait l’encourager à participer auxdites consultations, chute sa lettre ouverte, signée par Maître Jean-Bosco Lalo, premier vice-président et porte-parole.
Samuel Lukalango