Piratage des comptes WhatsApp et Facebook : Ces astuces de sécurité du Doctorant Mitume aux utilisateurs et aux Maisons de télécommunication

Des astuces de prudence sont à prendre en considération pour la sécurisation des comptes Whatsapp ou Facebook. Le Doctorant KAMALA MITUME Boniface, Enseignant des cours à caractère informatique à l’Université Officielle de Ruwenzori en a parlé au cours d’une interview téléphonique qu’il a accordée à Radio Elimu, La Voix de l’UOR, ce vendredi 14 mars 2025.
D’entrée de jeu, notre interlocuteur insiste sur l’utilisation des mots de passe pour accéder à des sessions sur son téléphone ou carrément de verrouiller toute l’application Whatsapp.
« Il y a la première (astuce) par exemple, il faut activer une identification à deux facteurs. Alors pourquoi activer cette identification ? Elle va permettre qu’un mot de passe à six chiffres soit demandé à chaque ouverture d’une session. C’est très facile, il faut juste aller dans les paramètres, compte. Et maintenant, ça va vous demander de mettre un mot de passe, un code PIN à six chiffres. Il faudra entrer votre adresse électronique. C’est plus facile comme ça. Une autre mesure, c’est de faire le verrouillage des discussions. Les discussions, là, vous pouvez verrier avec vos données biométriques ou même avec un schéma. Pour que, avant d’accéder sur une conversation, il faut d’abord mettre ce schéma, ou son empreinte ou bien son visage. Pour faire ça, il faut cliquer sur une discussion. Et quand vous cliquez sur une discussion, vous allez sur le contact. Et quand vous cliquez sur le contact, ça va vous donner la possibilité de voir certaines options. Vous allez sur le verrouillage des discussions. Et maintenant, complétez le type de verrouillage que vous voulez faire. Et à part ça, on peut aussi verrouiller toute l’application Whatsapp. Ceci permet que WhatsApp vous demande soit votre empreinte, soit le schéma que vous allez entrer. Donc WhatsApp, l’application complète, soit le mot de passe à question. Et pour faire ça, pour toute l’application, vous allez, il faut cliquer sur les 3 points qui sont dans le coin droit, vous allez sur paramètres, Confidentialité, verrouillage de l’application. Et là, vous allez sur verrouillage biométrique », détaille-t-il, au téléphone.

En outre, il poursuit que c’est imprudent de donner son téléphone sans mot de passe à quelqu’un d’autre. Aussi, c’est imprudent de cliquer sur des liens dont les auteurs promettent le gain de l’argent, poursuit-il.
«Il faut éviter de donner son téléphone à tout le monde, à n’importe qui. Il y a des gens qui vont amener leurs téléphones à la charge et sans y mettre des mots de passe. Est-ce que vous avez confiance à celui qui travaille dans des cabines de charge ? Et puis, il faut éviter de cliquer sur tous les liens que vous trouverez. Il y a des fois où je vois dans des groupes. Quelqu’un dit si vous voulez gagner 100 dollars cliquez ici. Mais qui va vous donner 100 dollars gratuitement et pourquoi? Parce qu’on ne peut pas ramasser de l’argent. Je ne vois pas une firme qui peut donner de l’argent sans travailler. Maintenant, une autre mesure et c’est d’éviter de répondre aux requêtes des inconnus. Des requêtes du genre entrez le code 541 pour faire ceci, ou bien quelqu’un vous appelle, vous ne connaissez pas son nom, il commence à poser des questions, quel est ceci, quel est votre mot de passe, vous avez combien », enchaîne-t-il.
Enfin, KAMALA MITUME Boniface conseille aux maisons de télécommunication de renforcer le sérieux dans le swap.
« Aux Maisons de télécommunications, c’est d’essayer de revoir les conditions de swap de numéro. Il faut revoir ou améliorer parce que beaucoup de gens passent par là et quelqu’un va venir, il va swapper votre numéro. Quand il swappe votre numéro, il peut aller, parce que beaucoup de gens utilisent leur numéro comme username sur WhatsApp et sur Facebook. Maintenant quand il va utiliser, il va avoir votre numéro. Il peut aller se connecter avec ce numéro et avoir tout il peut maintenant changer il met un autre numéro comme ça là il peut commencer à échanger des messages à votre nom et puis vous n’aurez plus accès à votre compte parce que quand il a votre numéro, il utilise déjà », conclut-il au téléphone depuis Nairobi à KCA University.
Nous l’avons abordé à ce sujet au regard du piratage des comptes Whatsapp et Facebook qui devient un fléau.
Les cas récents concernent le piratage des comptes de 5 prêtres diocésains et d’un conseiller des écoles adventistes à Beni. Des inconnus les utilisent depuis cette semaine pour tenter d’escroquer de l’argent à qui peut les entendre.
Patient Akilimali