Nord-Kivu II : ENSEMBLE s’indigne « des menaces contre Moïse Katumbi qui construit un hôpital et entretient une piste d’atterrissage »

Nord-Kivu II : ENSEMBLE s’indigne « des menaces contre Moïse Katumbi qui construit un hôpital et entretient une piste d’atterrissage »

9. octobre 2024 Allgemein 0
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Le parti politique ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE déplore des menaces à l’endroit des adversaires politiques du régime au pouvoir en République Démocratique du Congo. Dans une déclaration politique signée ce mercredi 09 octobre 2024, la coordination provinciale de ce parti de MOISE KATUMBI estime qu’il y a plusieurs autres moyens de répondre aux besoins de la communauté selon les urgences de la population.       

Dans le souci de voir la population dans un Etat Uni, Fort et Emergent, le parti ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE loue les actions animées par le leader de ce parti cher à MOISE KATUMBI en dépit des menaces qui violent le droit de la population. « Depuis le début des travaux de réhabilitation de la piste d’atterrissage et de l’hôpital dans le village de MULONGE en territoire de Pweto dans le Haut-Katanga, MOISE KATUMBI CHAPWE, Président National de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE est maintenant victime d’un acharnement politique pour les actions sociales et philanthropiques qu’il pose au profit de la population. Aujourd’hui, son apport face à la population de MULONGWE lui attire le feu du pouvoir. Pourtant, il mériterait un encouragement du pourvoir pour permettre à d’autres bonnes volontés de faire autant», s’est désolé ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE

Pour ce parti politique, il n’y a aucun intérêt de menacer les actions qui répondent aux besoins réels de la communauté. « Dans le domaine de sport, MOISE KATUMBI a posé plusieurs actions au bénéfice du peuple. Citons le sport avec l’encadrement de la jeunesse qui fait non seulement la fierté de notre pays mais aussi de l’Afrique et du Monde. En santé, avec la construction de bâtiments des structures sanitaires , blocs opératoires équipés avec les matériels de dernière génération, l’octroi des ambulances médicales ; dans le domaine de l’éducation avec la construction des salles de classes, des auditoires et cliniques modernes ; dans le domaine de transport, citons les constructions de routes de dessertes agricoles pour désenclaver certaines zones inaccessibles », a chanté le ducument  signé MUHINDO SAFARI AKAYESU BABA, Coordonnateur Provincial de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE NORD-KIVU II.

Le parti ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE se rassure de prendre en témoin la communauté ainsi nationale qu’internationale du musèlement des acteurs politiques membres de l’opposition et particulièrement du parti ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE.

Celui-ci se réclame dire « Non à la Judiciarisation des Œuvres Sociales de Moise KATUMBI CHAPWE, Non à l’acharnement politique des Membres de l’opposition, Non à la révision constitutionnelle visant à faire sauter le verrou de l’article 220 de la Constitution Congolaise, Non au changement de la Constitution », lit-on dans un communiqué public de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE. 

Contexte

Moïse Katumbi a entrepris des travaux de réhabilitation d’une piste d’atterrissage à Mulonde, groupement de Kamfwa, dans le territoire de Pweto.

Problème : il n’a pas obtenu une autorisation préalable des autorités. Ce qui l’expose à des poursuites.

Dans une correspondance datée du 26 septembre 2024, le candidat à la dernière présidentielle essaie de se rattraper en informant le directeur de l’Autorité de l’aéronautique et de l’aviation civile de son initiative.

« Il s’agit d’une vieille poste qui servira non seulement à désenclaver la région et ses villages environnants, mais également à faciliter l’évacuation des patients vers Lubumbashi, suite à la construction d’un centre de santé à Mulonde. Cette initiative est d’autant plus nécessaire en raison de l’état de dégradation avancée de la route desservant le territoire de Pweto », explique Moïse Katumbi dans sa lettre, précisant que la piste sera « gracieusement transférée à la Régie des voies aériennes (RVA)».

Selon infos.cd, ces explications n’ont pas suffi à convaincre les autorités. Une délégation de militaires et d’agents des services de renseignements a été dépêchée sur place les 1er et 2 octobre. Ces émissaires de l’Etat ont fouillé le domicile de Moïse Katumbi près de la piste d’atterrissage en question, arrêtant un chauffeur et réquisitionnant un véhicule.

Dans une réponse à Moïse Katumbi le 3 octobre, le directeur juridique de l’Autorité d’aviation publique, Antoine Kanyanga, a souligné le fait qu’il a entrepris les travaux en « violation flagrante » de la loi, donc sans autorisation préalable du ministre ayant l’aviation civile dans ses attributions.

En effet, l’article 183 alinea 1er de la loi de 2010 sur l’aviation civile stipule : « est puni d’une servitude pénale de cinq à dix ans et d’une amende de 200 millions à 500 millions de francs, quiconque construit, modifie ou exploite un aérodrome sans autorisation préalable du ministre ayant l’aviation civile dans ses attributions. »

Jures Kizito