Nord-Kivu II : Déperdition des effectifs des apprenants attendus à l’ENAFEP suite à l’insécurité

Nord-Kivu II : Déperdition des effectifs des apprenants attendus à l’ENAFEP suite à l’insécurité

3. juillet 2025 Allgemein 0
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Baisse sensible des effectifs des écoliers reçus aux épreuves de l’examen national de fin d’études primaires, ENAFEP édition 2025 en province éducationnelle Nord-Kivu 2. Alors que le chiffre des candidats attendus était 88 mille 213, les écoliers qui ont passé cette édition ont été 86 mille 158.

C’est ce qu’a indiqué ce jeudi 3 juillet 2025, l’inspecteur principal provincial à l’intérim au Nord-Kivu 2. C’était au cours d’une interview avec la presse à l’issue de la séance d’évaluation de cet examen national.

Madame Leocady Kalondero a évoqué le sous-effectif et l’insécurité grandissante à la base de cette baisse particulièrement en sous-divisions de Kirumba, Njiapanda, Oïcha, Beni et Bulongo et ailleurs.      

L’IPP a-i Leocady Kalondero lors dulancement de l’ENAFEP, cérémonie présidée par Me Pisca Kamala, représentante du Gouverneur. Photo Delphin Sindani/Cellule de Com EDUC Nord-Kivu II

« L’ENAFEP s’est passé dans la quiétude. Les enfants étaient disciplinés et se sont mis au travail sérieusement. Mais, par rapport aux effectifs qu’on attendait il y a eu diminution suite à l’insécurité. Nous avons reçu 86 mille 158 candidats dans tous les centres, soit 13 pourcents déperdition.  Spécialement dans la sous-division de Kitsumbiro, il y a eu une déperdition de 1582 candidats,  dans la sous division de Njiapanda 805 candidats qui ont abandonné ; Oïcha nous avons perdu 1283 candidats dans chaque sous-division, il y a déperdition. A Beni, il y a 908, Bulongo : 327,  Butembo1 : 633,    Butembo 2 : 615 ,  dans chaque sous division nous avons eu une déperdition suite à l’insécurité », dresse-t-elle.

Notons que les épreuves de l’ENAFEP se sont étendues sur deux jours soit le mardi 1er et le mercredi 2 juillet 2025.

Cette cadre de l’inspection a invité les autorités publiques compétentes à rétablir la paix pour sauver la crise en cette province éducationnelle.            

                           Joëlle Mwengevalwahi, stagiaire académique