Mambasa : La CRDH dénonce des menaces contre son membre Rams Malikidogo de la part d’un élément UPLC
L’Organisation Non Gouvernementale Convention pour le Respect des Droits de l’Homme, CRDH-Mambasa alerte sur les menaces de mort attribuées à un élément de l’Union des Patriotes pour la Libération du Congo, UPLC. Maître Jospin PALUKU MBOWA, coordonnateur de cette structure de défense des droits humains exhorte les services de sécurité à une implication urgente pour la protection de la population.
Se confiant à la presse ce samedi 9 août 2025, Maître Jospin PALUKU MBOWA a indiqué que c’est depuis le mardi 5 août dernier qu’un élément du groupe UPLC profère des menaces de mort à l’endroit de monsieur Rams MALIKIDOGO, activiste des droits humains au sein de la CRDH-Mambasa œuvrant à Byakato.
Notre source fait savoir que cette situation est consécutive au rapport de monitoring effectué par sa structure dénonçant l’arrestation arbitraire de 12 jeunes garçons dans la bourgade de EKATU et plusieurs actes des violations des droits de l’homme perpétrées par ce groupe.
« C’est le groupe UPLC de Mayani… Le 30 juillet dernier, Monsieur Angelus qui est autoproclamé Colonel basé à EKATU, avait arrêté 12 jeunes. Pour libérer ces jeunes, il demandait à chacun 500 000 Fcs. Après la dénonciation de ce comportement, le Colonel autoproclamé n’avait pas dirigé cette dénonciation et c’est comme ça qu’il avait commencé à proférer des menaces graves à l’endroit de notre confrère, monsieur Rams Malikidogo », explique-t-il.
Dans la foulée, Maître Jospin PALUKU MBOWA a saisi cette occasion pour appeler les services de sécurité à s’enquérir de ce dossier dans leur mission de protection de la population en général et des défenseurs des droits humains en particulier.
« Face ces menaces dont copie nous a été réservée, nous sommes en train de demander aux autorités du territoire de Mambasa et particulièrement celles de la chefferie de Babila-Babombi fassent un effort de mettre à place des mécanismes qui pourront permettre que la protection des défenseurs des droits de l’homme soit une garantie mais aussi que les autorités fassent quelque chose pour le rétablissement de l’autorité de l’Etat », conclut Maître Justin MBOWA.
En réaction, l’Union des Patriotes pour la Libération du Congo, UPLC, rejette en bloc ces accusations et appelle les activistes des droits humains à exercer sans aucune crainte.
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La Rédaction