Lubero : Retour progressif des habitants à Mabambi et environs où la messe  de confirmation a eu lieu, un mois après…

Mabambi et d’autres localités du groupement Muhola en chefferie des Baswagha, territoire de Lubero, connaissent des avancées vers la reprise des  activités. Fruits du retour progressif  des habitants dans cette contrée récemment  affectée par les affrontements entre militaires et miliciens qui  se disputaient le contrôle du Mont Muhola.

Après la prise de contrôle du Mont Muhola par les militaires FARDC, des appels ont été lancés pour le retour des habitants. Au stade actuel, des habitants affichent un retour progressif à Kivugha, Mabambi  et Kalundu.

A Mabambi et environs, la messe de confirmation a finalement eu lieu ce lundi 28 juillet 2025. Sur  359 confirmands attendus, 341 ont été présents, informe l’Abbé  Charles KAKIKE, Curé. Preuve selon laquelle d’autres habitants n’ont pas encore regagné leurs bercails.

Aussi, d’autres  habitants hésitent  de  rester  à Kaghembe et Tsakatsaka suite à la présence des groupes armés. Même les écoles n’ont pas encore repris leurs activités  dans plusieurs entités du groupement Muhola, indique un habitant de la place.

En rappel, l’invitation au retour avait  été faite par le Commandant des FARDC, le 4 juillet dernier.  Le Colonel ZENG NTSHAKAL Stéphanie faisait état du contrôle  d’une partie du Mont Muhola, par les militaires de l’Armée régulière.

Il faut dire que la panique  avait  gagné plusieurs entités du groupement Muhola en chefferie des Baswagha, territoire de Lubero, depuis  le jeudi 26 juin 2025. A la base, les affrontements qui ont vécu entre militaires FARDC et des factions d’un groupe maï-maï.

Du coup, les habitants de Vuyinga, Kaghembe, Maboya, Mabambi et autres villages longeant l’axe Butembo-Vuyinga, à l’ouest de la ville de Butembo, se sont déplacés. C’est ce jour-là que la confirmation était programmée en paroisse Sainte Joséphine Bakhita de Mabambi.

Cette situation a été à la base du déplacement massif de la population vers des contrées supposées sécurisées.         

Patient Akilimali