Lubero: La réaction de l’UPLC qui dit n’avoir jamais attaqué une position FARDC à Kokolo-Musenge

Lubero: La réaction de l’UPLC qui dit n’avoir jamais attaqué une position FARDC à Kokolo-Musenge

30. mai 2025 Allgemein 0
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Réaction de l’Union des Patriotes pour la Libération du Congo, UPLC, au sujet des accusations la doigtant d’avoir attaqué une position FARDC à Kokolo-Musenge en groupement Mwenye, chefferie des Baswagha en territoire de Lubero. En effet, sur nos antennes le soir de jeudi 29 mai, des sources de la Nouvelle Société civile et d’autres au sein de l’Armée ont accusé l’UPLC d’avoir attaqué une position militaire, causant ainsi une panique dans le chef de la population. Faux, rétorque le Commandant du groupe UPLC.
Se confiant à Radio Elimu ce vendredi 30 mai, le  » Général » Germain Mayani indique qu’à Mwenye, aucun de ses éléments n’a attaqué un camp militaire. ‘‘ Le village cité me paraît d’ailleurs inconnu. Entre temps, je dois vous dire qu’il y a un problème dans cette contrée. Si attaque, il y en a eu une, c’est peut-être un autre groupe qui en est auteur, pas le mien, vraiment. Certains confondent mon groupe aux autres groupes. Mon groupe n’est pas du même genre que ces autres là qui, une fois en possession de quelques 3 armes commencent à piller chèvres et poules », réagit Germain Mayani, au téléphone.
Il ajoute que son groupe dispose d’un acte de non agression dûment signé par l’état-major général des FARDC et des témoins.
 » Quoiqu’il arrive, je ne peux pas engager des combats contre les FARDC. Mais, ceux qui ne nous aiment pas disent que le groupe UPLC est auteur des exactions, c’est faux. Nous poursuivons sans relâche l’objectif de défendre la population contre la menace de l’ennemi », conclut-il.

Pour rappel, la population du village KOKOLO proche de MUSENGE dans la localité de MBATHA du groupement MWENYE, chefferie des Baswagha en territoire de Lubero a vécu la panique la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 mai 2025. Elle pensait à une incursion des ADF suite aux détonations.

Mais, il s’est agi d’un affrontement ayant ciblé la position des militaires de la place. Ceux-ci ont riposté à la menace.
Si le groupe UPLC était pointé en doigt accusateur, son responsable balaie d’un revers de la main ces accusations qu’il qualifie de stratégie de désinformation et d’intoxication.

La Rédaction