Lubero : La Nouvelle Société civile accuse l’UPLC de bloquer l’économie de Mwenye, faux rétorque le Général Mayani

Une flambée des prix pour différents produits et services s’observe ce dernier temps sur le marché dans le groupement MWENYE dans la chefferie de Baswagha à Lubero depuis la recrudescence de l’insécurité perpétré par les ADF en connivence avec certains groupes armés locaux. Une situation qui inquiète les opérateurs économiques de cette partie. Ceux-ci indiquent que l’économie est fragilisée du jour au lendemain suite à cette situation.
Comme les opérateurs économiques, la coordination de la nouvelle société civile Congolaise dans ledit groupement regrette le silence accablant des autorités militaires face à cette menace qui risque de freiner l’économie locale.
Selon son coordonnateur JÉRÉMIE MUTHANO, des Wazalendo déguisés en ADF pillent plusieurs maisons de commerce poussant ainsi aux opérateurs économiques d’abandonner certains villages pour des endroits jugés sécurisés avec la conséquence d’une baisse de l’activité économique.
Pour lui les tracasseries dont sont victimes les habitants sur nombreuses barrières empêchent ces derniers à exercer d’autres activités en dehors du groupement MWENYE. Ceci occasionne une flambée de prix des produits de première nécessité.
JÉRÉMIE MUTHANO appelle les services habilités à fournir plus d’efforts et à ouvrir une enquête sur les exactions commises par l’UPLC pour que ses dirigeants soient déférés devant leur juge naturel.
« La situation économique n’est pas bonne parce qu’il n’y a plus de rentabilité dans les domaines étant donné qu’ils sont déjà fragilisés suite à la guerre nous imposée par l’UPLC. L’économie ne peut pas prospérer dans un contexte comme ça. Que l’Armée vienne implanter ses positions ici et nous débarrasser des éléments UPLC et l’économie pourra encore refaire son chemin », opine Jérémie MUTHANO.
Contacté encore à ce sujet, le Responsable de l’Union des Patriotes pour la Libération du Congo (UPLC), rejette ces accusations. Joint ce jeudi au téléphone, le Général Germain MAYANI renseigne que son groupe n’a que deux camps bien contrôlés en groupement Mwenye.
Selon lui, ces camps sont à KIREGHA et MAGHUSA où des éléments UPLC travaillent avec professionnalisme, sans tracasser la population qu’ils protègent. « Je pouvais bien m’inquiéter si j’avais à faire à quelqu’un de la société civile. Mais, ici, c’est un leader d’un groupe armé. Sa visée, c’est de nous salir, nous qui travaillons bien afin que son groupe reste seul là-bas. Moi et mes éléments, sommes toujours engagés dans la cause de protéger la population et ses biens. Moi, je n’ai que 2 camps, donc 2 barrières. Mes éléments travaillent paisiblement sans tracasser qui que ce soit », rétorque Germain MAYANI.
Il appelle quiconque aurait la version contraire à lui en apporter des preuves que de salir, sans fondements, la réputation de son groupe, déterminé à protéger la population.
Arsène Kavyavu et Patient Akilimali