Lubero : Inquiétude de la Sous-PROVED de Lubero 1 pour 3 écoles qui n’ont toujours pas connu de rentrée scolaire à Mabambi

Au moins 3 écoles de la sous-division Lubero I de la province éducationnelle Nord-Kivu II sont dans les difficultés de reprendre les activités. A la base, des affrontements répétitifs entre les éléments FARDC et des miliciens maï-maï dans la localité de Mabambi. La Sous-PROVED lance un cri de détresse.
Selon Madame KAVIRA KAMUHA Devotte, Sous-PROVED de Lubero 1, plusieurs familles sont en déplacement. Cette perturbation du calendrier scolaire est constatée dans presque toutes les écoles mais trois sont plus touchées par cet incident.
Elle s’inquiète du fait que les activités scolaires restent paralysées depuis octobre dernier suite à l’insécurité qui peut avoir une incidence négative sur l’éducation des enfants. « Il y a deux écoles primaires et une école secondaire qui n’ont pas encore ouvert leurs portes. C’est entre autres l’Institut Muhola, l’EP NDEKO et l’EP NGONGI. Ce sont des écoles de Mabambi. Comme il y a, là-bas, des attaques sporadiques, certaines écoles ferment les portes lorsque ça ne va pas. Nous ne savons pas vraiment quel est l’avenir des enfants qui étudient dans cette contrée », décrit KAVIRA KAMUHA Devotte.
Celle-ci plaide pour le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans cette partie Ouest dans sa juridiction éducationnelle où les affrontements entre les belligérants ont un impact dévastateur sur l’éducation de nombreux enfants.
« L’autorité territoriale sait ce qui se passe là-bas. Il y a une semaine, une école a été occupée par des éléments de l’ordre. Nous lui avons fait rapport, ils ont libéré l’école, elle fonctionne déjà. Cette question mérite vraiment une profonde réflexion de la part de nos autorités pour que la paix revienne. Sans le rétablissement de la paix dans ce coin, nous ne pouvons espérer à rien », recommande-t-elle.
Depuis fin octobre dernier, plusieurs activités sont paralysées dans des villages du groupement Muhola de la chefferie des Baswagha suite aux combats entre les militaires FARDC et les miliciens.
Laetitia Vusara