Lubero : Craignant l’UPLC, des habitants ne regagnent pas des villages dans le Mwenye selon la Nouvelle Société civile, ce que réfute le Général Mayani

Certains villages du groupement MWENYE dans la chefferie de Baswagha dans le territoire de Lubero restent déserts après les attaques répétées des ADF en connivence avec certains miliciens. Constat de la coordination de la nouvelle société civile Congolaise communiqué à la presse le mercredi 11 juin 2025.
En effet dans la mi-mai plusieurs incursion nocturnes ont été enregistrées dans le groupement MWENYE. Là, la milice UPLC du général Germain Mayani a été pointée du doigt dans des actes d’insécurité.
Jusqu’à présent la situation dans cette partie reste volatile et les habitants ont toujours peur de regagner leurs villages respectifs. Selon MUTHANO JÉRÉMIE, coordonnateur de la nouvelle société civile Congolaise du groupement MWENYE, les villages SINZIAMBALE, MAUSA, LUMBA et LOSE restent déserts. La population a peur d’y regagner suite à la présence continue de la milice UPLC. Cette dernière récolte même les productions champêtres de la population, dénonce-t-il.
« La situation reste volatile depuis les incursions répétitives de l’UPLC déguisée en ADF. La population a déserté plusieurs villages et a du mal à retourner parce qu’elle a peur de ce groupe. Pourquoi la milice UPLC n’a jamais quitté alors que les incursions continuent à être enregistrées ? Nous voulons de la restauration de l’autorité de l’Etat dans cette contrée », résume-t-il au micro de Arsène Kavyavu.
L’Union du Peuple pour la Libération du Congo UPLC a toujours été accusée d’être collaboratrice des ADF dans le groupement MWENYE comme dans le groupement MANZIA mais également dans le secteur de BAPERE toujours à Lubero. Des accusations rejetées par cette dernière.
Réaction de l’UPLC
Ce jeudi 12 juin 2025, le leader de l’UPLC proteste contre ce qu’il qualifie de dénonciations mensongères. Joint au téléphone par Radio Elimu, La Voix de l’UOR, le Général Germain MAYANI se dit moins surpris par des allégations avancées par un acteur de la Nouvelle Société civile qui, au lieu d’être au milieu du village, a déjà pris parti en faveur d’un autre groupe armé.
« Je pouvais bien m’inquiéter si j’avais à faire à quelqu’un de la société civile. Mais, ici, c’est un leader d’un groupe armé. Sa visée, c’est de nous salir, nous qui travaillons bien afin que son groupe reste seul là-bas. Moi et mes éléments, sommes toujours engagés dans la cause de protéger la population et ses biens. Nous avons plusieurs engagements dans ce sens. Le problème, c’est que, c’est sur quelqu’un qui travaille bien sur le terrain, qu’on jette des pierres. Je comprends parfaitement ce jeu. Il joue pour l’ennemi. Il y a d’autres groupes dans la contrée. Si les exactions sont commises par ceux-là, on pointe toujours sans raison l’UPLC de Mayani », amorce-t-il, au téléphone de Patient Akilimali.
Au cours de l’entretien téléphonique nous accordé, Germain MAYANI enchaîne que des enquêteurs neutres ont déjà noté que ce qui est dit contre le groupe UPLC est faux. « Savez-vous que j’ai déjà demandé que des enquêteurs indépendants aillent sur le terrain pour vérifier tout ça ? Ils ont déjà effectué leur mission et ils ont conclu que c’était faux. On vous dit que notre présence empêche aux habitants de rentrer chez eux. Allez-y maintenant même et voyez comment des gens sont en train de regagner leurs maisons et sont en train de récolter les produits de leurs champs », se défend le Général Germain MAYANI.
Toutefois, ce leader de l’UPLC a toujours souhaité qu’en cas de constat d’un dérapage de l’un de ses éléments, le mieux est de le dénoncer au lieu de jeter le discrédit sur tout le groupe.
La Rédaction