Lubero : Afflux des déplacés à Mabambi après les massacres à Makoko plaidoyer d’un acteur de développement et assurance de l’Armée

Lubero : Afflux des déplacés à Mabambi après les massacres à Makoko plaidoyer d’un acteur de développement et assurance de l’Armée

22. janvier 2025 Allgemein 0
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Le village Mabambi est ces jours  surpeuplé des déplacés qui fuient les récentes attaques attribuées aux rebelles ADF MTM dans le village MAKOKO du groupement Bulengya de la chefferie de BASWAGHA en territoire de Lubero. Ces déplacés sont exposés à plusieurs maladies. Les uns passent nuit à la belle étoile et d’autres dans des écoles et maisons inachevées alerte un acteur de développement à MABAMBI.

Après l’attaque meurtrière attribuée aux rebelles ADF/MTM mercredi 15 janvier dans le village Makoko où plus de 30 civils ont été  tués, un habitant de la localité de Mabambi en groupement Muhola de la chefferie des Baswagha alerte sur l’afflux des déplacés dans ce village. Selon un acteur de développement de la place, des centaines des familles arrivent à Mabambi depuis cette attaque. Chaque jour, on observe des mouvements des civils. Ces familles viennent de Makoko, Vuyinga, Maboya, Muhangi et environs, indique Charles LENGALENGA.

 « MAKOKO, MUHANGI, voire même VUYINGA et les autres villages situés aux environs de VUYINGYA, comme KATANGA, MUKONDO sont déjà vidés de leurs populations craignant toujours ces massacres. Les déplacés sont dans les mauvaises conditions. Les uns logent dans des écoles et les autres dans des familles d’accueil et même dans toute maison retrouvée inhabitée. Ils  vivent dans des conditions très compliquées. Ils n’ont ni à manger, ni de soins médicaux et l’eau potable c’est est difficile à trouver », décrit-il.

Charles LENGALENGA plaide pour la restauration de la paix dans ces  coins du territoire de Lubero afin de permettre aux  familles des déplacés qui vivent dans la précarité de regagner leurs villages respectifs.  

«  Nous supplions vraiment les autorités compétentes de nous aider pour que chacun rentre dans sa propre famille », plaide-t-il.

Contacté, le porte-parole du secteur opérationnel SOKOLA 1 GRAND  NORD, le Lieutenant-Colonel MAK HAZUKAY, affirme que le déploiement des forces de l’ordre et de sécurité est en cours pour traquer les assaillants qui sont encore visibles dans la région.

Laetitia  Vusara