Kasindi : Cet inspecteur de l’environnement plaide pour la bonne gestion des déchets et le plantage des arbres pour lutter contre des maladies (Journée de l’air pur pour des ciels bleus)

Les déchets produits par l’homme doivent être bien gérés pour éviter de polluer l’air. Il faut également la plantation d’arbres pour lutter contre les maladies causées par la pollution de l’air. Ces propos sont de l’Inspecteur du service de l’environnement à Kasindi.
Ludovic KIANZA les a tenus ce jeudi 7 septembre 2023 à l’occasion de la journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus.
La pollution de l’air s’observe au poste frontalier de Kasindi, regrette Ludovic KIANZA, inspecteur du service de l’environnement.
« Ça veut dire que l’homme a pollué l’air. L’air est dénaturé et il y a eu l’action de l’homme. Ça veut dire que l’air est pollué à Kasindi. Il est pollué quand vous sentez l’odeur de l’air. L’homme d’abord il n’a pas su gérer son environnement, gérer ses immondices, ses excréments et tout ce qu’il produit, les déchets plastiques et autres ; vous allez dans les avenues de Kasindi, vous trouverez le kaka dans des sachets, vous trouverez les immondices. Ces sachets vont se déchirer et petit à petit… Maintenant le vent déplace l’air ramasse tout ça et l’air perd sa nature », montre-t-il.
Alors que faire pour lutter contre la pollution de l’air ? Notre interlocuteur répond en revenant sur les conséquences.
« Cela crée la toux, ça crée même des maladies des diarrhées incontrôlées. Pourquoi ? vous avez respiré les immondices et autres. Tous ces déchets ne doivent pas être jetés à la belle étoile, mais ça doit être géré. Quand vous les gérez, vous ne polluez pas l’air. De deux, vous devez nécessairement planter les arbres et chez nous ici la cité est nue, il n’y a pas d’arbre. Alors, allez planter les arbres. Si on allait planter les arbres, les cimes des arbres s’occuperaient de ce vent là atmosphérique et là nous serions épargnés de ces petites maladies qui peuvent venir de la pollution de l’air » , boucle Ludovic KIANZA.
A l’en croire, l’air doit être parfait et invisible pour constituer l’atmosphère terrestre meilleure
Selon le site de l’ONU, les États Membres des Nations Unies reconnaissent qu’il est nécessaire de réduire nettement, d’ici à 2030, le nombre de décès et de maladies dus à des substances chimiques dangereuses ainsi qu’à la pollution et à la contamination de l’air, de l’eau et du sol, et de réduire l’impact environnemental négatif des villes par habitant, notamment en accordant une attention particulière à la qualité de l’air et à la gestion des déchets.
Encouragée par l’intérêt croissant de la communauté internationale vis-à-vis de cette question et soulignant qu’il est nécessaire de renforcer l’action menée pour améliorer la qualité de l’air, notamment en réduisant la pollution atmosphérique, afin de protéger la santé humaine, l’Assemblée générale a décidé de proclamer le 7 septembre Journée internationale de l’air pur pour des ciels bleus.
Georges Lomba, à Kasindi