Journée du cœur : «Sur 10 patients, il y a au moins 7 qui ont des problèmes cardio-vasculaires » Docteur Kalima Nzanzu
L’humanité célèbre la journée mondiale du cœur ce 29 Septembre 2025. Le stress et la consommation de l’alcool sont autant des facteurs favorisant les maladies cardiovasculaires au sein de la communauté. Propos de Docteur KALIMA NZANZU, traitant à l’hôpital général de Matanda.
Dans une interview nous accordée la soirée de ce lundi 29 septembre, Dr KALIMA NZANZU a fait savoir que le cœur joue un rôle très important dans l’organisme celui de propulser le sang vers les organes, le sang contenant les éléments nutritifs qui nourrissent les tissus.
<< Le cœur est une pompe, il pompe le sang vers la périphérie du corps c’est à dire c’est le cœur qui propulse le sang vers les organes, et le sang contient les éléments nutritifs qui nourrissent les tissus. Quand on parle du tissus ici nous voyons les organes comme le rein, le poumons, le cerveau, le foie, grâce au cœur que les éléments nutritifs arrivent à tous ces organes-là>, indique-t-il.
Par ailleurs, le stress causé par la guerre et la prise de boisson fortement alcoolisé sont à la base des maladies du cœur. Les maladies cardiaques sont actuellement très courantes au sein de la communauté, déplore ce spécialiste en médicine Interne. Il affirme que sur 10 patients, sept peuvent se retrouver avec la maladie cardiaque.
<< Pour le moment le facteur que nous avons dans notre milieu c’est le stress avec la guerre, un autre facteur que l’on peut épingler c’est l’alcoolisme. L’alcoolisme peut agir sur le cœur et ça va induire d’autres maladies qui peuvent aller jusqu’à la dégradation de fonction du cœur. Les maladies cardiaques sont actuellement très courantes, d’ailleurs si vous voyez sur 10 patients qui se présentent, il y a au moins 7 qui ont ce problème cardio vasculaire, puisque vous avez l’hypertension, vous avez les maladies comme le diabète sucré, le stress lui avec la guerre, la crise tout ça, ce sont des éléments qui font que les maladies cardiaques soient nombreuses et la plupart de temps quand vous avez une atteinte du cœur, le cœur grossit. Le fait que les malades n’ont pas assez de moyens pour se procurer des médicaments, c’est comme ça qu’ils restent à la maison prennent des produits indigènes, et ces produits indigènes vont même accélérer les complications du cœur », montre-t-il.
Bertille KAPISA et Rachel Borive