Journée des veuves : CT Vikayilwira de l’UOR rappelle que les instances judiciaires peuvent aider les veuves à recouvrer leurs droits
Les veuves bénéficieraient de la protection de la loi car le législateur congolais prévoit la loi sur la protection de veuves avec des préalables définis après la mort du mari. Ce sont les mots de KAMBALE VIKAYILWIRA Moïse, Enseignant à l’Université Officielle de Ruwenzori, UOR Butembo. Il les a tenus à l’occasion de leur journée mondiale des veuves célébrée chaque le 24 juin de l’année.
Ce chercheur amorceque le décret de 1987 prévoit la protection des droits des veuves. Selon ce juriste, la société semble ignorer pour minimiser des besoins fondamentaux dont devraient jouir les veuves. Ici, il revient sur le fait que les veuves doivent aussi jouir du mariage après un temps prévu par a loi.
“La loi a déjà prévu des mécanismes pour la protection là le code de la famille se prononce là dessus. Généralement nous sommes dans la société qui pratiquement nous amène à constater que, lorsqu’il y a une veuve cela signifie que lorsqu’ils ont choisi le régime de la communauté universelle des biens mais c’est l’époux qui a laissé une veuve, il revient de droit 50% des biens à la femme avant d’être héritière d’autres biens, mais la difficulté est à ce niveau. La veuve semble ne pas jouir des droits qui sont garantis alors que la loi a déjà tout prévu”, note-t-il.
Le Chef de Travaux Moïse VIKAYILWIRA appelle les veuves qui subissent de pression sociale après le décès de leur mari de faire recours aux institutions judiciaires pour réclamer justice.
“Je demande aux veuve qui sont marginalisées de saisir carrément les institutions judiciaires qui ont la charge de les remettre dans leurs drois. Au lieu qu’on puisse rester dans la coutume, j’encourage ces veuves de venir nous trouver personnellement pour le dire comment elles peuvent jouir de leurs droits. Et à la famille de comprendre que lorsque votre frère n’est plus en vie, laissz le libre choix à la femme de jouir de ses droits”, conseille cet enseignant en Droit.
Cet expert en droit appelle au soutien des institutions pour que la veuve jouisse de ses droits.
Rachel Borive