Journée des solitudes : La psychologue Marie-Rose Kalende conseille la sociabilité pour éviter le suicide

Journée des solitudes : La psychologue Marie-Rose Kalende conseille la sociabilité pour éviter le suicide

23. janvier 2025 Allgemein 0
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La vie associative s’avère importante pour contourner les conséquences de la solitude. Cette recommandation a été formulée par la psychologue clinicienne Kavugho Kalende Marie-Rose, ce jeudi 23 janvier 2025 à l’occasion de la journée mondiale des solitudes.

Ce prestataire des soins au centre de protection des indigents et malades mentaux, CEPIMA UKANDILAMA note que la solitude est le fait de s’isoler sans vivre la vie sociabilité. Cette dernière est classée parmi les signes de la maladie mentale. « La solitude est le fait de rester seul et s’isoler des autres. En santé mentale, la solitude est classée parmi les signes de la maladie mentale. Quelqu’un qui commence à s’isoler peut avoir beaucoup de maux sans réponses dans sa tête et voit mieux s’isoler parce qu’il est en détresses psychologiques. Il peut avoir de complot, penser qu’être avec les autres qu’ils peuvent les tuer, c’est parmi les signes de la maladie mentale, or le manque de sociabilité c’est au mauvais signe de la santé mentale », explique-t-elle.

La psychologue Kavugho Kalende Marie-Rose a indiqué que cette solitude peut être à la base des suicides souvent enregistrées dans la communauté. « Quand on vit la solitude sans faire l’échange avec les autres on est exposé à plusieurs conséquences. La majorité de gens qui meurent, se suicident, se pendent traversent  souvent  cet état de solitude », signale Kavugho Kalende.

Pour contourner la solitude et ses conséquences, ce disciple d’Hippocrate au Centre Hospitalier CEPIMA UKANDILAMA, invite la population à s’associer toujours aux autres.

Par ailleurs, ceux qui hébergent les personnes de troisième âge de ne pas toujours les laisser seules à la maison. « Evitons la solitude, quand on est seul, quand  on développe des idées noires on arrive très loin dans le raisonnement. En s’isolant on risque  de s’amener la maladie mentale. Mais quand on vit la sociabilité en faisant l’échange avec les autres, ou d’avoir un ami de confiance avec qui on peut partager ses peines, on peut trouver solutions à ses problèmes. A ceux-là qui hébergent des personnes de troisième âge dans leurs parcelles qu’ils se donnent la peine de les laisser quelqu’un qui peut être à côté d’eux et un petit divertissement, car il y a certains vieillards qui se suicident à cause de rester dans la solitude », insiste-t-elle.

A en croire Catherine Harel Bourdon, la solitude réduit l’espérance de vie et augmente les risques de dépression et des maladies chroniques.

                                                              Samuel Lukalango