Journée des orphelins du SIDA : Dr Tambavira rassure que le VIH n’est pas un blocage pour la vie estudiantine et professionnelle

Journée des orphelins du SIDA : Dr Tambavira rassure que le VIH n’est pas un blocage pour la vie estudiantine et professionnelle

7. mai 2025 Allgemein 0
Partager les articles de Radio Elimu UOR

L’enfant orphelin du VIH/SIDA peut mener sa vie estudiantine et professionnelle sans éprouver de difficultés.  Révélation donnée ce mercredi 7 avril 2025 par le docteur Gertrude Tambavira, médecin au sein du centre hospitalier Femmes engagées pour la Promotion de la Santé Intégrale, FEPSI. C’était à l’occasion de la journée mondiale des orphelins du SIDA célébrée le 7 mai de l’année.

Se confiant à notre reporter, docteur Gertrude a signalé que cette journée s’inscrit dans le cadre de porter  haut la voix de ces enfants qui nécessitent un accompagnement de tous.

Par ailleurs, la coordonnatrice du projet d’appui à la prise en charge psycho-médicale des femmes survivantes des violences sexuelles et des personnes vivant avec le VIH, a rassuré que le VIH n’est pas un blocage pour la vie estudiantine et professionnelle. Il s’avère important d’aider ces enfants innocents.

<Il faut savoir que ce n’est pas d’abord de la faute de l’enfant pour être PVV, l’enfant est innocent. C’est par hasard qu’il a eu cette maladie. Donc c’est un enfant comme tout autre et avec ce médicament que nous utilisons, un enfant peut mener  bien  sa vie normale. Nombreux parmi cette couche occupent des postes stratégiques dans notre milieu. Donc le VIH n’est pas un frein pour encadrer l’enfant ou pour accompagner ses scolarités. Nous devons les soutenir. Le  VIH,  c’est juste une diminution de l’immunité. Avec  nos médicaments, nous essayons d’augmenter tant soit peu l’immunité qui lui permettra de  faire  ses activités>, démontre docteur Gertrude.

Il convient de noter que des orphelins du VIH SIDA ont été encadrés par le centre hospitalier FEPSI à l’espace Village Royal de la ville de Butembo, l’après-midi de ce même mercredi.

                                                       Samuel Lukalango