Journée de la santé mentale : Plus de 20 000 malades soignés par le Centre de santé Muyisa, un appel à éviter l’alcool et la drogue

La consommation des boissons fortement alcoolisées et la prise de la drogue, sont les causes récurrentes des maladies mentales qu’accusent des personnes soignées au centre de santé mentale Muyisa à Mutsanga, en zone de santé de Katwa, en ville de Butembo.
La psychologue Judith Kaghoma l’a signifié à la presse ce jeudi 10 octobre 2024, à l’occasion de la journée internationale de la santé mentale. « Il est temps de donner priorité à la santé mentale en milieu du travail » est le thème international choisi pour cette journée.
La Psychologue clinicienne Judith KAGHOMA a affirmé que la plupart des malades mentaux qui se présentent au sein de cette structure sanitaire y arrivent dans un état critique suite à la consommation des boissons fortement alcoolisées et de la drogue.
Depuis la création du centre MUYISA, initié par Feu MANENO MUNGA en 1984, plus de 20 mille malades mentaux ont été soignés au sein de cette structure sanitaire.
Dans son exposé au cours d’une séance de sensibilisation organisée sur place, madame Rachel KAVUGHO a exposé sur d’autres facteurs des troubles mentaux. « Il y a des facteurs psychologiques et facteurs héréditaires. Parmi les facteurs psychologiques, nous avons les conflits entre parents, l’irresponsabilité de parents, des facteurs héréditaires, nous avons les conséquences de l’alcoolisme… Et du point de vue psychologique, nous avons : perte de mémoire, insomnie, hallucination audiovisuelle, il y a ce que nous appelons état de somnolence. Du point de vue social, nous avons des agressivités, irresponsabilité, nous avons la dépendance et être négligé dans la société », a-t-elle résumé.
Il convient de signaler que le départ de certains guéris sans honorer la facture, figure parmi les difficultés auxquelles se heurte le centre de santé Muyisa. Madame Judith appelle les bonnes volontés à venir aider ces nécessiteux en vivres et non vivres.
Au gouvernement à soutenir les centres psychiatriques comme il le fait pour d’autres structures sanitaires, conclue-t-elle.
Rachel Borive et Bertile Kapisa