Journée de la Mission : « Evangélisons par les actes notamment en vivant les œuvres de miséricorde » Mgr Sikuli
Journée mondiale de la Mission ce dimanche 19 octobre 2025. C’est une occasion de rappeler à chaque chrétien son devoir de se tenir dans la suite du Christ.
En diocèse de Butembo-Beni, cette journée a été l’occasion d’ouverture de l’année de formation sacerdotale dans les deux grands séminaires interdiocésains : le Philosophat et le Théologat. L’Evêque de Butembo-Beni a ouvert cette année au cours d’une messe dite en la chapelle du Philosophat Regina Pacis de Vuhira.
Entouré d’une quinzaine de prêtres, Monseigneur SIKULI PALUKU Melchisédech a axé son homélie sur les devoirs d’un chrétien en tant que missionnaire. Il a d’abord fait entendre que l’évangélisation n’est pas dévolue seulement aux « missionnaires ».
Cette tâche concerne chaque baptisé partout où il se trouve et peu importe son statut social.
«Nous sommes tous appelés à accomplir la mission du Christ à partir de là où nous sommes ou de ce que nous faisons. Médecins ou patients, enseignants ou étudiants, formateurs ou formés, pères ou mères de famille, jeunes ou enfants, agriculteurs, commerçants, la vocation missionnaire est la vocation universelle de tous, de tous les baptisés qui par ce fait même sont envoyés : baptisés et envoyés », amorce-t-il.
Dans la suite du commentaire sur la Parole de Dieu, l’évêque diocésain a indiqué que, de nos jours, la mission veut plus de témoignages et moins de paroles. S’appuyant sur les propos de Saint François-Xavier et de Saint Pape Paul VI, Monseigneur SIKULI a indiqué que la première manière d’évangéliser repose sur les actes.
«On ne prêche pas seulement par les paroles, mais par les actes. Saint François Xavier disait à ses disciples au moment de les envoyer en mission, ‘‘Allez prêcher l’évangile, par la parole seulement quand c’est nécessaire’’. Nous sommes aujourd’hui appelés à prêcher l’évangile par les témoignages de vie, puisque selon le pape Paul VI : ‘‘Le monde d’aujourd’hui écoute plus volontiers les témoins que les maîtres. Et s’ils écoutent les maîtres, c’est parce qu’ils sont avant tout des témoins’’. Témoigner, c’est vivre en disciple du Christ partout où nous nous trouvons : à la maison, au bureau, aux sports, aux travaux manuels, en apostolat, à l’auditoire, en chambre, au réfectoire, à la chapelle, etc », poursuit Monseigneur SIKULI.
D’après lui, être missionnaire aujourd’hui revient à poser des actes concrets tels que les œuvres de miséricorde corporelle et spirituelle.
«Les œuvres de miséricorde corporelle sont : nourrir les affamés, donner à boire aux assoiffés, vêtir ceux qui sont nus, loger les sans-abri, soigner les malades, rendre visite aux prisonniers, enterrer les morts. Quant aux œuvres de miséricorde spirituelle, il s’agit de conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner à ceux qui ne savent pas, reprendre les pécheurs, réconforter les affligés, pardonner à ceux qui nous offensent, supporter les importuns et prier pour les vivants et les morts », rappelle-t-il.
Enfin, devant les formateurs, les séminaristes et autres fidèles, Monseigneur SIKULI a conclu que ce dimanche des missions est un moment d’invitation à prier pour les missionnaires et offrir différents dons à cause de Jésus et de l’Evangile.
Rappelons que la journée de la mission est célébrée chaque avant-dernier dimanche du mois d’octobre pour la prière spéciale et les dons en vue de soutenir l’évangélisation.
Patient Akilimali