Colloque interuniversitaire : Arsène Kaputu insiste sur la formule militaire à la RDC pour imposer son respect sur la scène internationale
Il n’y a que l’aspect militaire qui fera que la République Démocratique du Congo soit respectée par d’autres nations. C’est la conviction de l’assistant Arsène Kaputu de l’Université Officielle de Ruwenzori. Il a donné ce point de vue ce jeudi 17 juillet 2025 lors de son intervention au colloque international et interuniversitaire sur la crise congolaise en la salle Saint Luc des Facultés Africaines Bakhita, FAB Butembo.
Exposant sur le thème « De l’agression de la RDC par le Rwanda à travers les rebellions : causes, conséquences et pistes de solution », cet enseignant en sciences politiques et administratives a indiqué que la cause principale de l’agression rwandaise c’est le pillage des ressources du Congo.

Il déplore les conséquences cette guerre qui a occasionné plusieurs morts aux cotés des plusieurs autres dégâts et crimes.
<<L‘agression de la RDC est due à l’exploitation des ressources naturelles. Nous avons subi des conséquences de cette guerre. Depuis 1996 à 2010 nous avons perdu environs 10 millions de congolais. Un bilan de la première guerre mondiale sans ajouter ceux qui sont décédés en 2006. Le viol est utilisé dans cette guerre comme une arme. Charles Onana, dans son livre Holocauste au Congo, parle de plus 500 mille femmes violées. Ce qui constitue la destruction de la base de la société qui est la famille>>, déplore-t-il.
Parmi les pistes de sortie de l’agression Rwandaise, l’assistant Arsène Kaputu cite l’investissement dans l’armée.

<<J’estime que c’est la formule militaire qui pourra nous imposer et imposer notre respect sur la scène internationale. Il faut donc investir dans les FARDC, leur doter des moyens pour combattre les ennemis. Vous voyez le Corée du Sud et l’Iran aujourd’hui. C’est ça le respect international que nous devons rechercher. Un autre aspect c’est le service militaire obligatoire, cela est constitutionnel. Il ne manque que la loi organique qui pourra définir les conditions et les critères d’intégration>>, propose-t-il.
Il faut noter que le colloque international et interuniversitaire sur la crise congolaise s’est clôturé ce vendredi 18juillet 2025 aux facultés Africaines Bakhita à Butembo.
Joëlle Mwengevalwahi, stagiaire académique