Butembo : Pléthore en la prison de Kakwangura, 1 631 détenus faisant face à l’insuffisance de la ration (REDHO)

La prison urbaine de Butembo a atteint un niveau élevé de surpeuplement. C’est un constat du Réseau pour les Droits de l’Homme (REDHO). Ce regroupement d’Organisations de défense des droits de l’homme dit avoir effectué le monitoring à la prison de Kakwangura en date du 22 février 2025.
Selon le REDHO, l’effectif total de détenus rencontrés à la prison est de 1636 dont 37 femmes avec 6 nourrissons.
Le nombre des détenus condamnés est de 176 dont 4 femmes. Bien plus, le nombre de détenus en appel est de 61 dont une femme.
En outre, le nombre des détenus poursuivis par l’Auditorat Militaire est de 552 dont 13 femmes.
Le nombre des détenus dont les dossiers sont fixés au Tribunal Militaire de BUTEMBO est de 775 dont 13 femmes.
Le nombre des détenus dont les dossiers sont pendants au Parquet Près le Tribunal de Grande Instance de BUTEMBO est 39 Hommes 2 femmes.
Le nombre des détenus dont les dossiers sont pendants au Tribunal de Grande Instance de Butembo est 8 dont 1 femme.
Le Nombre des détenus dont les dossiers sont pendants au Tribunal de Paix de BUTEMBO est 14 hommes.
Le nombre de détenus malades hospitalisés est de 10. Bien plus, le nombre de détenus malades ambulatoires est de 16.
A en croire le rapport de monitoring du REDHO, un détenu est décédé du 1er au 22 Février 2025.
Le REDHO fait observer le surpeuplement de la Prison avec un nombre élevé des militaires.
« Pendant que l’équipe REDHO menait le Monitoring, plusieurs autres détenus de l’Auditorat Militaire de Butembo étaient en train d’être reçus. Nous notons aussi la lenteur dans le traitement des dossiers. Nous ne passons pas inaperçue l’insuffisance de la ration des détenus », poursuit le REDHO, dans ce rapport signé par Maître MUHINDO WASIVINYWA, Coordonnateur.
Il suggère à l’Etat et ses partenaires d’intervenir rapidement pour trouver solution aux problèmes de la Prison de Butembo/Kakwangura, le surpeuplement étant devenu un fléau dans cette maison de correction.
Patient Akilimali