Butembo : Muhongya Wakavwaro appelle les parents à accepter l’orientation religieuse de leurs enfants majeurs
L’humanité a célébré ce vendredi 22 août 2025 la journée internationale des personnes victimes des violences en raison de leur religion ou convictions. En ville de Butembo, l’historien Wakavwaro note que l’intolérance religieuse existe encore dans plusieurs pays, bien que son ampleur diminue par rapport au moyen âge et au temps moderne.
Se confiant à notre reporter, l’historien Kasereka Muhongya Wakavwaro a indiqué qu’au moyen âge et au 15e siècle, 50 millions de protestants ont été abattus à cause de leur conviction religieuse.
D’autres ont fui l’Europe pour l’Amérique à cause des violences. Ceux-ci ont créé leur nation qui a été basée sur le principe de liberté religieuse.
« Au moyen-âge, il y a eu beaucoup de victimes à cause de leur conviction religieuse, les gens ont été mis à mort à cause de leur conviction religieuse. De même pendant le 15è siècle les protestants ont été mis à mort, on compte environ 50 millions des protestants qui ont été mis à mort à cause de leurs convictions religieuses et la plupart ont fui vers le nouveau continent donc l’Amérique. C’est pourquoi les gens qui ont été les premiers à arriver aux Etats-Unis, c’était les juifs qui fuyaient la persécution au niveau de l’Europe ils ont créé leur nouvelle nation, donc, les Etats-Unis sur le principe de la liberté religieuse et ils ont fait que ça soit leur combat et même les ONG, les organisations des droits de l’homme militent beaucoup pour que le droit à la liberté religieuse soit respecté. Ce ne sont pas seulement les gens du moyen-âge il y a des prêtres qui sont en train d’être écrasés, certains ont été tués au niveau de la Russie à l’époque de Lenine… », amorce cet enseignant d’Histoire.
Ce chercheur en histoire renchérit que les organisations des droits de l’homme ont tant soit peu atténué cette pratique bien que l’intolérance religieuse existe encore.
« Quand même les organisations des droits de l’homme ont mis les mains sur la charrue pour que cette pratique prenne fin mais bien que on s’est activé pour mettre un terme à cette pratique, l’intolérance religieuse existe encore même à nos jours mais quand même son ampleur a diminué par rapport au moyen-âge », poursuit-il.
Au sujet de certains parents qui menacent leurs enfants faute d’avoir intégré une autre foi, notre interlocuteur note que la liberté religieuse est déjà garantie pour les majeurs. Il est question pour ceux-ci à bien former leurs enfants.
« Si l’enfant a choisi la foi qui est différente de celle de ses parents, s’il est déjà majeur, on devrait le laisser puisqu’il a déjà la conscience et nous devons respecter la liberté de conscience de chacun. Dans le cas contraire, on ne se réfère pas à Christ qui avait conjugué avec les samaritains, judaïstes et autres qui ne partageaient pas la même foi avec lui. Les gens se perdent quand ils peuvent utiliser la force pour contraindre d’autres personnes à adhérer à leur conviction religieuse », conclut-il.
Selon Claude Rouget, malgré tout, ce sont les communautés chrétiennes qui sont le plus souvent maltraitées et persécutées dans de très nombreuses régions du globe. Signalons que la liberté religieuse, la liberté de conviction et d’opinion sont inscrites dans la déclaration universelle des droits de l’homme.
Samuel Lukalango