Butembo : Maître Sekera porte haut le cri des habitants de Malende discriminés suite à la barrière, des abonnés de ENK et de la REGIDESO
Les représentants du peuple de la ville de Butembo, ainsi que l’autorité urbaine doivent être des solutions aux problèmes de la communauté en lieu et place de laisser des projets inachevés. Recommandation formulée ce vendredi 10 janvier 2025 par Maître Kasereka Sekera Kivasuvuamo. Ce, après le dépôt à l’hôtel de ville de la pétition des habitants de Malende sur la délocalisation de la barrière y érigée.
Se confiant à la presse, maître Sekera Kasereka Kivasuvwamo note qu’il était question pour lui et son collègue Freddy Shalita de déposer une pétition signée par 362 habitants de Komba en commune Kimemi qui demandent la délocalisation de la barrière érigée en pleine ville.
Cette recommandation est parmi les quinze problèmes soulevés par cet auxiliaire de la justice et qui nécessitent une solution urgente.
Cet acteur politique au sein du parti Bloc Uni pour la Reconstruction et l’Emergence du Congo, BUREC cher au ministre du commerce extérieur Julien Paluku, a également énuméré les problèmes de location compteurs par l’Energie du Nord-Kivu, ENK et de la REGIDESO qui appauvrissent davantage la population.
Il appelle les députés élus de Butembo à traiter les problèmes qui guettent leurs électeurs jusqu’à trouver des solutions.
« Nous demandons au maire de la ville de tout faire pour déplacer la barrière qui est à Komba vers la limite de la ville de Butembo. Les habitants de Malende disent qu’ils sont discriminés, par ce qu’ils sont dans la ville de Butembo, mais pour aller chez eux ils payent à la barrière. Pourquoi celui qui est à Malende doit payer, alors que celui qui est à Furu, à Katwa ne paye pas ? Pourquoi on ne met pas de barrière sur rond-point VGH ? Parce que c’est dans la ville. En fait il y a deux droits qui sont violés : le droit du citoyen d’aller et de venir mais et un traitement discriminatoire. Alors, pourquoi un député d’ici ne le ferait pas et nous quand on en parle au lieu de se battre pour résoudre ce problème il y a par exemple ceux qui ont cru au populisme, et moi je voulais interpeler par ce que j’ai senti qu’il y a comme silence nous leurs rappelons et nous leurs disons ceux qu’ils peuvent faire pour se faire encore populaires, se faire élire prochainement, parce que ce que nous cherchons c’est la résolution de ce problème et de l’injustice du payement du frais de location compteurs, tant à ENK qu’à la régie des eaux. C’est sont de questions qui sont restées comme si c’était la question de maïtre SEKERA. Pourquoi ils me laissent ces dossiers-là, je me bats presque depuis cinq ans et moi je ne peux pas m’arrêter tant qu’il n’y a pas de résultats», promet-il.
Il faut noter que d’autres problèmes sociaux, d’infrastructures, de la justice, de l’environnement et de sécurité, ont été énumérés par ce défenseur des droits humains.
Samuel Lukalango