Butembo/Lutte contre ces boissons : Gabriel Mandeya souhaite la sensibilisation des consommateurs avant de s’en prendre aux vendeurs qui payent les taxes
Lancement de l’opération Zéro bitololo, notamment boissons fortement alcoolisées par certains groupes de pression et mouvements citoyens de la ville de Butembo au Nord-Kivu. Un entrepreneur appelle les jeunes de ces groupes à sensibiliser d’abord les consommateurs avant de s’en prendre aux vendeurs qui payent les taxes de l’Etat.

Dans une interview nous accordée ce mercredi 6 août 2025, le jeune entrepreneur Gabriel Mandeya pense que les jeunes ne doivent pas d’abord s’attaquer aux vendeurs de ces boissons.
Celui-ci les invite plutôt à sensibiliser d’abord les consommateurs. Il exhorte également l’Etat congolais qui perçoit encore les taxes dans ces boutiques à assurer leur sécurité.

« Ces sont des boissons qui sont vendues partout, à plus il n’y a pas que de petits commerçants qui les vendent. Si vous allez même dans de grandes boutiques, dans de grandes maisons, ce sont les mêmes boissons qui y sont vendues et dont les grands commerçants exercent librement. J’encouragerais les jeunes à sensibiliser leurs pairs sur cette boisson en tenant compte de leur santé physique et surtout qu’il a y a des mentions sur ces dernières en termes de consommation. J’invite l’Etat congolais qui perçoit les taxes et impôts des entrepreneurs qui ont investi dans ces produits de voir comment les protéger et sécuriser leurs marchandises. Pourquoi s’attaquer aux petits pauvres commerçants et laisser ceux-là qui disposent des moyens et qui font cette pratique ? », s’interroge-t-il.
Selon des messages de la véranda Mutsanga relayés la semaine écoulée par son membre Aristote Mathe, la jeunesse de Butembo consommerait régulièrement à 60% les boissons fortement alcoolisées. Cette prise abusive serait une autre menace dans le contexte sécuritaire que traverse l’Est du pays.

Pour sa part, Maitre Angelus Musumba a, à travers son message relayé sur les réseaux sociaux, regretté le silence des autorités locales face à cette boisson qui, selon lui, détruit l’équilibre mental.
Samuel Lukalango