Butembo : L’UNPC invite les journalistes qui sont devenus candidats à s’occuper seulement de la politique
Le Président de l’Union de la Presse Congolaise UNPC section de Butembo, clarifie que les journalistes qui sont devenus aujourd’hui candidats pour les prochaines élections, ont perdu automatiquement leur statut professionnel. Le Chef de Travaux RASHIDI AMURI KASONGO l’a rappelé au cours de la rencontre axée sur la restitution de l’atelier tenu à Goma par reporter sans frontière, RSF, en synergie avec l’UNPC du 28 au 30 octobre dernier à Goma.
Cet échange de restitution s’est déroulé dans la salle de réunion de la Radio Télévision Victoire Horizon, RTVH, à l’intention des Directeurs et Rédacteurs en Chef y conviés.
Cet enseignant d’université appelle ainsi la communauté à dénoncer les usurpateurs de l’identité de journaliste, car on ne peut pas être à la fois journaliste et acteur politique.
« Si on connait des gens qui sont ou qui ont été des journalistes et qui sont devenus aujourd’hui candidats, ils perdent automatiquement la qualité de journaliste. Parce qu’on ne peut pas être à la fois journaliste et acteur politique. Et donc, si les gens connaissent un responsable de média, d’un organe de presse ou s’ils connaissent un journaliste qui a déjà adhéré à un parti politique ou qui est déjà candidat, ce monsieur n’est plus journaliste. Et si ce monsieur se présente comme journaliste, c’est donc un usurpateur d’identité de journaliste. Et nous, l’UNPC, nous allons le traduire en justice. Lorsqu’on s’engage politiquement, on cesse d’être journaliste. La communauté doit nous aider à identifier et dénoncer ces gens-là. Ils n’ont plus le droit d’informer la population, parce qu’on ne peut pas être juge et partie. Ils sont des acteurs politiques, ils doivent rester dans le monde politique et nous laisser dans notre domaine journalistique », insiste le Président de l’UNPC, section de Butembo.
Il faut noter que les journalistes de la ville de Butembo ont été également appelés à contribuer pour la passation des élections crédibles et apaisées.
Samuel Lukalango et Patient Akilimali