Butembo : Les défenseurs judiciaires prorogent de 2 semaines la suspension de leurs prestations au Parquet près le TGI

Le Corps des Défenseurs Judiciaires près le Tribunal de Grande Instance, TGI Butembo a décidé de prolonger sa suspension des activités au parquet de cette instance de 14 autres jours. Ce, pour demander que le Procureur de la République près cette instance judicaire soit interpelé pour les abus dans lesquels il tremble en exerçant sa fonction.
La décision a été prise au cours de l’assemblée évaluative de leur mouvement de grève, tenue ce mercredi 2 juillet 2025, deux semaines après la suspension de leurs prestations au parquet près le Tribunal de Grande Instance, TGI Butembo.
Les défenseurs judicaires indiquent que jusque-là, ils n’ont pas trouvé gain de cause à leurs revendications. Ils projettent une autre assemblée évaluative au 16 juillet 2025 en attendant la réponse à leurs revendications.

Au même moment, ces auxiliaires de la justice envisagent d’autres actions dans le cas où ils ne trouvent pas toujours gain de cause à leur demande.
Leur décision a été lue par maitre Kokola Justin syndic du Corps des Défenseurs Judicaires du ressort de Butembo.
C’est depuis le 18 juin 2025 que les défenseurs judiciaires près le Tribunal de Butembo ont suspendu leurs prestations devant le parquet près ce Tribunal.
Par cette action, ces auxiliaires de la justice dénoncent les abus de pouvoir dans le chef du procureur de la République près le TGI-Butembo le magistrat Ngoy Mwilambwe Alain. Parmi ces abus, les indignés retiennent des arrestations arbitraires de leurs collègues.
Le Corps de Corps des défenseurs judiciaires demande que le magistrat incriminé soit déféré devant la chambre provinciale de discipline.
Il y a deux semaines, le Procureur de la République près le TGI Butembo n’avait pas voulu réagir à ces allégations. Le Magistrat NGOY MWILAMBWE Alain avait indiqué que les défenseurs judiciaires sont responsables de ce qu’ils font. Pour lui, être défenseur judiciaire ne confère pas le privilège d’être au-dessus de la loi.
Joëlle Mwengevalwahi, stagiaire académique