Butembo : Le juriste Lwanga montre que la mendicité des  enfants est due au manque de prise en charge par l’Etat

Butembo : Le juriste Lwanga montre que la mendicité des  enfants est due au manque de prise en charge par l’Etat

28. mai 2025 Allgemein 0
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Demande du service urbain des affaires sociales de retrait des enfants orphelins qui se placent au centre-ville de Butembo à l’attente d’une assistance pour leur survie. L’assistant Lwanga Wasingya de l’Université Officielle de Ruwenzori, UOR Butemboo, demande à l’Etat congolais de mettre en place une tutelle pour leur bonne prise en charge. Il a indiqué ce mardi 27 mai 2025.

Se confiant notre reporter, ce chercheur juriste a tout d’abord reconnu l’intérêt du communiqué du chef de service des affaires sociales du vendredi 23 mai dernier.

Lwanga Wasingya a signalé que les lois de la République martèlent que les mineurs abandonnés, ainsi que les orphelins doivent être pris en charge par l’Etat.

A l’en croire, la loi portant code de la famille de l’article 246 à 286 envisage la tenue d’un conseil de tutelle qui doit chercher un tuteur délégué à tous les enfants sans parents, mineurs abandonnés ou dont les parents sont indignes à s’occuper de leur éducation.

Cet enseignant affecté au centre de recherche de l’Université Officielle de Ruwenzori, UOR, plaide pour la mise en place d’une tutelle de l’Etat pour la prise en charge de ces nécessiteux.

Il faut noter que l’Etat doit s’acquitter  d’une obligation alimentaire envers les personnes vulnérables.

Parmi celles-ci on retrouve des enfants orphelins, des enfants abandonnés, des majeurs inaptes suite à la conjoncture économiques.

Dans des pays développés, le droit à l’aide sociale résulte des lois par lesquelles l’Etat accorde des droits pécuniaires aux personnes en difficultés.

Rappelons que dans son communiqué du vendredi 23 mai 2025, la cheffe urbaine du service des affaires sociales à Butembo, Kavugho Sivyatsomana Germaine, a invité les parents ainsi que les responsables des orphelinats dont les enfants restent avec des mégaphones au centre-ville à l’attente d’une assistance pour leur survie, à les retirer.

Elle a insisté que la place de l’enfant est à l’école et non sur les rues. Ce communiqué s’appuie sur la loi portant protection de l’enfant No 09/001/10/01/2009.

Samuel Lukalango