Butembo : La FENAPEC petit commerce encadre 220 enfants déplacés qui, malgré la violation de la loi, aident leurs familles

Butembo : La FENAPEC petit commerce encadre 220 enfants déplacés qui, malgré la violation de la loi, aident leurs familles

20. janvier 2025 Allgemein 0
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L’insécurité perpétrée par des rebelles ADF en secteur des Bapere territoire de Lubero, ainsi qu’en territoire de Beni a poussé plusieurs enfants en âge scolaire de commercialiser des biens au marché central de la ville de Butembo. Cette précision a été donnée ce lundi 20 janvier 2025 par le président de la FENAPEC de petits commerçants.

Se confiant à notre reporter, le président de la fédération  nationales des petites entreprises au Congo, FENAPEC petits commerces, note que sa structure encadre ces jours plus de deux cent vingt (220) enfants déplacés sur les cinq cent (550) déjà listés.

Jackson Kangitsi signale que leur âge varie entre 10 et 20 ans. Ces vulnérables sont venus des zones insécurisées par les ADF et subviennent tant soit peu aux besoins de leurs ménages à partir de la vente des sachets et d’autres biens au centre-ville.

Bien que l’utilisation des enfants soit interdite par la loi, le président des  petits commerçants localement appelés ambulants, a indiqué que ces enfants sollicitent souvent leur intégration dans le petit commerce suite au manque des moyens de leurs parents pour les scolariser.

Il appelle les autorités du pays à pacifier leurs zones de provenance afin qu’ils rejoignent  leurs  milieux d’origine. « Nous sommes en train d’encadrer des enfants déplacés qui nous viennent du secteur de Bapere axe Butembo- Manguredjipa et des autres coins du territoire sous menace des rebelles ADF. Ces enfants déplacés se débrouillent en vendant des sachets, des beignets, des saucissons, des vernis d’ornement et parmi eux nombreux répondent aux besoins de leurs familles.  Ces enfants disent que leurs parents aussi déplacés n’ont pas de moyens pour les scolariser. Nous appelons vraiment les autorités à restaurer la paix dans leurs milieux d’origine pour qu’ils y retournent et suivent cours. Les parents aussi malgré le manque des moyens doivent s’efforcer de les scolariser, car nous ne faisons que les accompagner pour qu’ils ne fassent pas de dégâts dans la communauté. Les personnes de bonne foi doivent aussi assister ces vulnérables », invite-t-il.

Il convient de noter que cette organisation a encadré cent-un enfants déplacés au cours de l’année 2024.

                                                               Samuel Lukalango