Butembo-interdiction de garer le long des artères : Le réseau des taximen approuve, souhaite être sensibilisé et veut des parkings

Le Réseau des Taximen du Congo, RETAC salue la mesure du commandant de la police en ville de Butembo interdisant le stationnement des engins roulants sur les grandes artères du centre-ville. Mathe Mulemberi, son président, plaide pour la collaboration entre les autorités et les taximen pour la matérialisation réussie de cette décision. Il l’a indiqué ce mardi 08 octobre 2024.
Se confiant à notre reporter à son office de travail, le président de cette plate-forme qui regroupe 40 associations des taximens dans le Grand Nord de la province du Nord-Kivu salue la mesure de l’autorité policière.
Mathe Mulemberi constate que les deux semaines accordées aux conducteurs des engins roulants pour évacuer les grandes artères sont insuffisantes. Celui-ci compte sensibiliser ses pairs et insiste sur la collaboration entre les autorités et la corporation des taximen pour la mise en œuvre de cette mesure.
« La mesure est bonne, c’est notre ville et nous devons l’aimer, mais il faut une grande sensibilisation de tous parce que le message pour nous n’est pas encore arrivé à la base, toute la base. Deux semaines sont insuffisantes. Surtout que la mairie n’a pas prévu des parkings, nous n’avons pas où mettre nos taximen. Il faut vraiment une collaboration avec les autorités, mais nous nous sommes d’accord », rassure-t-il.
Rappelons que, dans son communiqué du samedi 05 octobre dernier, le Commandant de la police en ville de Butembo, le Commissaire Supérieur Ngonzela Georges a accordé un délai de deux semaines aux conducteurs des véhicules, motos, vélos, charrettes et autres, pour laisser libres les voies publiques du centre-ville.
Il s’agit du tronçon VGH-Avenue du centre sur le boulevard Joseph Kabila, le tronçon Matokeo-Rond-point Cathédrale sur la rue Denis Paluku ex rue d’ambiance, le tronçon Hôtel Butembo-Institut Vungi, le boulevard Julien Kahongya ex rue Kinshasa, ainsi que le tronçon VGH-Ciné Peruzi.
Samuel Lukalango