Butembo : ENSEMBLE demande au Gouvernement de se pencher sur les problèmes de la population au lieu de braquer son regard sur Moïse Katumbi

L’interfédération de Butembo du parti politique ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE s’oppose à toute intimidation à l’endroit de Moïse KATUMBI CHAPWE. Elle s’est ainsi exprimée à travers une déclaration rendue publique ce samedi 12 octobre 2024. C’était lors d’une séance qui a réuni des membres de cette structure à l’Espace du Peuple à Butembo-Mutiri.
« Les problèmes de la RDC sont très connus… Demandons au Gouvernement de s’y concentrer avec toute son énergie pour y trouver promptement des solutions au lieu de braquer sa vigilance traduisant une mauvaise intention envers cet homme reconnu de par ses qualités d’honnêteté, d’humanisme, etc. à l’intérieur ainsi qu’à l’extérieur du pays. Moïse KATUMBI ne constitue nullement un danger pour la RDC mais un homme Solutions », lit-on dans ce document signé par PALUKU KAVUNGA Gabriel sous l’orientation de l’acteur politique Promesse MATOFALI.

Dans la lecture faite par MASINDA PELELEZA Blandine de la Dynamique des Femmes pour le Changement, le parti ENSEMBLE à travers son interfédération de Butembo exige à la communauté internationale de fixer son regard sur ce qui se passe en RDC, à l’égard des opposants.
ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE demande également à la population congolaise d’éviter la naïveté devant ce qu’il appelle « dictature ».
A travers la même déclaration, les membres et militants de ce parti politique disent rester en alerte maximale pour tout ce qui peut arriver à leur Président Moïse KATUMBI CHAPWE à qui ils expriment leur indéfectible attachement.
Ceux-ci encouragent le Président Moïse Katumbi à continuer à aider la population et à ne pas céder aux caprices de tout genre.
A Butembo, ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE se convainc que l’œuvre en cours de réalisation ne revêt ni caractère politique, ni connotation d’intérêt économique individuel.
Il ajoute que Moïse KATUMBI est parmi les investisseurs congolais respectables et encourageables par son souci de voler à la rescousse de ses concitoyens en investissant au pays.

Ce parti fait remarquer que les démarches entreprises pour l’éventuelle interpellation et/ou arrestation de Moïse Katumbi risquent non seulement de le démotiver mais aussi de priver les congolais d’un bon nombre de projets de développement en gestation.
Lors de la séance de lecture de cette déclaration, des membres de ce parti tenaient mains des affiches avec mentions « Non aux massacres des populations au Nord-Kivu en Ituri », « Non à la révision et au changement de la Constitution », « Ne touchez pas au Président Moïse Katumbi », « Payez les enseignants », « Payez les militaires », « Payez les infirmiers et autres personnels de santé ».
Rappel des faits
Moïse Katumbi a entrepris des travaux de réhabilitation d’une piste d’atterrissage à Mulonde, groupement de Kamfwa, dans le territoire de Pweto.
Problème : il n’a pas obtenu une autorisation préalable des autorités. Ce qui l’expose à des poursuites.
Dans une correspondance datée du 26 septembre 2024, le patron de ENSEMBLE POUR LA REPUBLIQUE écrit au directeur de l’Autorité de l’aéronautique et de l’aviation civile de son initiative.
« Il s’agit d’une vieille poste qui servira non seulement à désenclaver la région et ses villages environnants, mais également à faciliter l’évacuation des patients vers Lubumbashi, suite à la construction d’un centre de santé à Mulonde. Cette initiative est d’autant plus nécessaire en raison de l’état de dégradation avancée de la route desservant le territoire de Pweto », explique Moïse Katumbi dans sa lettre, précisant que la piste sera « gracieusement transférée à la Régie des voies aériennes (RVA)».
Selon infos.cd, ces explications n’ont pas suffi à convaincre les autorités. Une délégation de militaires et d’agents des services de renseignements a été dépêchée sur place les 1er et 2 octobre. Ces émissaires de l’Etat ont fouillé le domicile de Moïse Katumbi près de la piste d’atterrissage en question, arrêtant un chauffeur et réquisitionnant un véhicule.
Dans une réponse à Moïse Katumbi le 3 octobre, le directeur juridique de l’Autorité d’aviation publique, Antoine Kanyanga, a souligné le fait qu’il a entrepris les travaux en « violation flagrante » de la loi, donc sans autorisation préalable du ministre ayant l’aviation civile dans ses attributions.
En effet, l’article 183 alinea 1er de la loi de 2010 sur l’aviation civile stipule : « est puni d’une servitude pénale de cinq à dix ans et d’une amende de 200 millions à 500 millions de francs, quiconque construit, modifie ou exploite un aérodrome sans autorisation préalable du ministre ayant l’aviation civile dans ses attributions. »
Patient Akilimali