Butembo : Des taximen protestent contre la mort de leur collègue Grâce Vuligho, flagellé par de présumés wazalendo

Des troubles ont caractérisé la journée de ce vendredi 24 octobre 2024 au centre-ville de Butembo. A l’origine, des taximen qui protestaient contre la mort de leur collègue Kambale Grâce, fouetté à mort par des présumés Wazalendo. Cette situation a impacté négativement sur les activités économiques au centre-ville. Une vendeuse des foulards se plaint de ces troubles qui ont  impacté négativement sur la clientèle.

Rencontrée vers 15 heures de ce vendredi au centre-ville sur le Boulevard Joseph Kabila, une femme vendeuse des foulards indique n’avoir pas vendu presque toute la journée suite aux troubles créés par des taximen qui pleurent leur collègue Kambale Grâce. Elle demande aux semeurs des troubles d’abandonner cette pratique qui empêche  aux autres de subvenir aux besoins du ménage.

«  La journée d’aujourd’hui n’était pas bonne. Parce qu’il y avait trop de troubles, c’est maintenant que nous venons d’étaler nos marchandises. Donc, il n’y a rien que nous avons comme témoignage. Peut-être qu’aujourd’hui, nous n’allons pas vendre, même celui qui pourra demander le prix  n’est pas encore passé. Qu’ils arrêtent de nous faire ça, parce que, c’est offenser les enfants et nous-mêmes. Regarde jusqu’à maintenant, nous n’avons même pas cent francs», s’inquiète-t-elle.

Il faut noter que ces troubles  ont été émaillés par des sons des klaxons des motos des taximen et les barricades des motos dans certaines artères de la ville.

Une jeep de la police a circulé dans les rues  au tour de 12 heures pour tenter de calmer la situation.  Nos sources concordantes notent que ce taximen de l’Association des Taxi-motos et véhicules, ATAMOVE serait mort à la suite des coups des fouets lui infligés par des présumés Wazalendo basés au Nord de la ville. Kambale Vuligho Grâce  exerçait son métier de taxi-moto au parking LA VICTOIRE au Nord de la ville de Butembo.

Il est né à Munoli en territoire de Lubero, le 29 septembre 1996.

                                                         La Rédaction