Butembo : Des jeunes filles formées sur « comment utiliser le téléphone pour gagner plutôt que de se laisser harceler par l’utilisation de cet outil »
Le cyber harcèlement, les anarchies sexuelles, sont les conséquences de la mauvaise gestion de la nouvelle technologie dans la vie de la jeune fille. Liliane Musavuli l’a signalé ce vendredi 11 octobre 2024 à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la jeune fille. Elle a eu pour cadre l’une des salles de la catéchèse à l’évêché de Butembo-Beni.
La coordonnatrice de l’organisation femmes leaders pour le progrès de la jeune fille, FELP/JF, Liliane MUSAVULI, a expliqué aux jeunes filles certaines conséquences de la mauvaise gestion de la nouvelle technologie plus particulièrement le téléphone.
« Il y a certains défis, le premier défi est le cyber harcèlement. C’est une forme de violence qui s’effectue sur les réseaux sociaux, nous sommes en train de voir mainte fois à partir du téléphone, WhatsApp on peut être harcelé, il y a d’autres défis d’identité. Du jour au lendemain nous entendons que les comptes face book sont piratés. Il y a aussi de moment de la divulgation des mauvaises informations ou soit des rumeurs, parmi les défis et risques de l’utilisation du numérique : la perte de temps et la déconcentration. », énumèreLiliane MUSAVULI
De son côté, Lareine SIVIERA, l’une des participantes, a salué l’organisation de cette activité.
« « J’ai beaucoup bénéficié de cette activité, parce que j’ignorais souvent les conséquences du mauvais usage des appareils numériques et de la consommation de drogue sur la vie d’une jeune fille. Certainement cette activité a été bénéfique pour plusieurs personnes plus particulièrement pour les femmes puisque nous les filles les téléphones s’abuse de nous. Les téléphones sont devenus des éléments qui nous distraient. En fait, nous étant que jeunes filles, nous ne devons pas utiliser les téléphones pour les loisirs, mais plutôt les utiliser pour des activités génératrices des revenus. Par exemple, la vente de nos différents produits, marchandises sur nos statuts», se réjouit Lareine SIVIERA.
Il convient de noter que, le thème international pour cette journée a été centré sur la « vision de la fille pour son avenir ».
Par ailleurs, au niveau local le thème a été focalisé sur « jeune fille, tu as un pouvoir à exploiter ».
Il convient de noter que cette activité a connu la présence de plusieurs organisations féminines de la ville de Butembo.
La Journée internationale de la fille, célébrée chaque année le 11 octobre, est bien plus qu’une date symbolique. Elle représente une plateforme mondiale pour reconnaître les droits et le potentiel des filles, tout en mettant en lumière les nombreux obstacles qu’elles rencontrent. Instaurée en 2011 par les Nations Unies, cette journée rappelle que l’accès à une éducation de qualité, l’égalité de genre et les opportunités pour les filles restent des défis essentiels dans de nombreuses régions du monde, lit-on sur www.unesco.org.
Rachel Borive et Bertile Marie