Butembo-Beni : L’année académique ouverte au Théologat et au Philosophat pour former 173 séminaristes de 10 Diocèses
Lancement ce dimanche 19 octobre 2025 de l’année de formation sacerdotale 2025-2026 dans les séminaires interdiocésains : le Théologat Saint Octave de Vulindi et le Philosophat Regina Pacis de Vuhira à Butembo. L’évêque de Butembo-Beni a choisi la journée mondiale de la mission pour inaugurer cette année.
Ce coup d’envoi s’est déroulé au cours d’une célébration eucharistique célébrée en la chapelle du Philosophat. Prêtres formateurs, séminaristes et autres fidèles y ont pris part.
Après l’homélie axée sur la mission évangélisatrice qui concerne tout baptisé, les formateurs se sont engagés à la fidélité à la Parole de Dieu et aux directives de l’Eglise catholique pour former les futurs prêtres.

Vers la fin de la messe, les Recteurs de ces maisons de formation ont prononcé des allocutions circonstancielles.
Celui du Théologat Saint Octave de Vulindi a fait entendre que 101 candidats sont inscrits.

L’Abbé Jean-Berchmans MUKWEMULERE a détaillé qu’il s’agit de 6 du Diocèse de Bunia, 1 de Buta, 49 de Butembo-Beni, 6 de Goma, 2 de Isiro-Niangara, 3 de Kasongo, 9 de Kindu, 6 de Mahagi-Nioka et 11 de Uvira. A ceux-ci s’ajoutent les scolastiques : 5 moines bénédictins-sylvestrins, 1 de l’Ordre de la Sainte Croix et 2 missionnaires boniliens de la Sainte Famille.
Du côté Philosophat, l’on a 72 séminaristes.

Selon l’Abbé NZEREKA MULEWA Basile, il s’agit de 10 de Bunia, 4 de Buta, 34 de Butembo-Beni, 3 de Isangi, 10 de Isiro-Niangara, 3 de Kindu et 8 de Mahagi-Nioka.
Les deux Recteurs ont ajouté que la formation sacerdotale est confrontée ces jours aux défis de l’insécurité dans la région, l’influence des réseaux sociaux, l’insuffisance des moyens ou des matériels pour la survie, pour ne citer que cela.
Toutefois, ils ont salué les dons envoyés par les paroisses et autres bienfaiteurs pour la bonne ambiance de formation dans les séminaires.
Dans son mot de conclusion, l’Evêque de Butembo-Beni a salué le nombre de séminaristes à former. Monseigneur SIKULI PALUKU Melchisédech se réjouit surtout de la diversité culturelle qui va enrichir les formés.

«Je me réjouis d’avoir entendu le nombre de séminaristes qui sont venus de tous ces diocèses et même du nôtre. C’est une grande richesse, cette diversité. Ce que je vous demande et souhaite, c’est que cette année soit vraiment vécue dans une solidarité, dans une synodalité constructive par votre manière d’être, comme formés et formateurs. Je crois que vous donnerez corps, vous rendrez plus concret ce concept de synodalité. Cette diversité est déjà, à mon sens, très formative. Si vous la vivez vraiment comme l’idéal sacerdotal vous l’exige, comme l’Église nous le demande et comme le vivre ensemble l’exige, essayez de construire le vivre-ensemble qui aide chacun à grandir dans sa vocation», exhorte l’Ordinaire du lieu.
Au sujet des défis, Monseigneur SIKULI appelle à l’espérance. «Nous vivons des temps difficiles, ce n’est pas la première fois, mais nous sommes sûrs que Dieu, Jésus-Christ, le Saint-Esprit qui nous ont réunis ici aujourd’hui sont avec nous. N’ayons pas peur, suivons et écoutons ce que l’Esprit nous dit. Il nous indiquera et nous dira au cours de cette année, à travers vos formateurs, à travers votre vivre ensemble, nous sommes sûrs que l’Esprit de Dieu nous guidera», assure Monseigneur SIKULI.

Après cette messe inaugurale, place à la formation de 173 grands séminaristes envoyés par 10 diocèses des provinces ecclésiastiques de Bukavu et Kisangani : Bunia, Buta, Butembo-Beni, Goma, Isangi, Isiro-Niangara, Kasongo, Kindu, Mahagi-Nioka et Uvira.
Patient Akilimali