Butembo : Avec une sorte de tumeur qui fait gonfler sa joue, l’orpheline Djemimah a besoin de l’appui de bonnes volontés pour guérir 

Butembo : Avec une sorte de tumeur qui fait gonfler sa joue, l’orpheline Djemimah a besoin de l’appui de bonnes volontés pour guérir 

27. janvier 2025 Allgemein 0
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DJEMIMAH ABUNDA est cette orpheline de Père qui a besoin d’assistance multiforme pour sauver sa tumeur qui a entrainé plusieurs dégâts sur sa vie sociale. Jointe dimanche 26 janvier 2025 par Radio Elimu, cette nécessiteuse raconte le calvaire vécu jusqu’à abandonner le banc de l’école à cause de cette maladie de plus en plus ample.

Avec les difficultés de manger et de parler, elle nous déclare ce plaidoyer pour sa santé et son avenir.  « Je suis malade. Brusquement, ça s’est gonflé au niveau des joues. Ça avait commencé comme un bouton et j’ai étudié l’année passée puis je n’étudie plus cette année à cause de cette maladie. Ça faisait mal depuis longtemps et puis ça s’est augmenté. C’est pourquoi je veux que vous m’aidiez parce que j’aime étudier comme les autres enfants et faire beaucoup de choses à l’avenir mais il n’y a pas moyen pour le moment à cause de cette maladie. J’aime que je puisse guérir. Je vous demande votre aide s’il vous plait. Franchement j’aime étudier l’année prochaine. Vraiment j’aime guérir et je vous demande votre aide », sollicite DJEMIMAH ABUNDA, nécessiteuse.  

D’une prestataire de Soins rencontrée pour expliquer l’état d’avancement de la maladie, on peut lire une améloblastome, cette forme de tumeur.

Médecin BAHATI TATIANA explique un état des lieux et demande soutien pour éviter les conséquences liées à la maladie de cette fillette à fleur de l’âge. « Oui, la jeune fille est vraiment malade. Elle souffre de l’améloblastome qui date de 2020. Elle a pris une bonne étendue, une masse vraiment considérable. C’est une anomalie qui se présente comme quelque chose maligne alors que en réalité c’est bénin parce qu’il n’y a pas de signe qui montre que c’est déjà maligne. Il y a en tout cas de difficultés, surtout psychologiques, la mastication est presque difficile, la masse a occupé une grande partie ; toute la mandibule est vraiment touchée et elle ne peut pas avaler facilement ; il nous faut une chirurgie spécialisée. Nous préconisons d’abord une chirurgie esthétique qui pourra l’aider puisqu’on pourra faire une mandibulétomie et on pourra refaire une prothèse fixe pour que l’enfant puisse reprendre son esthétique si les moyens sont réunis. Mais,il faut qu’elle soit soignée en tout cas  », a livré BAHATI TATIANA, Dentiste au Centre Hospitalier MAMAN MUSAYI.

Au bout de souffle, sa seule responsable mère part du lourd fardeau de la jeune DJEMIMAH.  MAUA IRENE sollicite l’appui de la communauté pour que cette nécessiteuse s’en sorte vivante.   « C’était comme un petit bouton à la joue de l’enfant et lorsqu’on a constaté que son bouton prenait de l’étendue, nous avions commencé à montrer ça aux traitants. Et voilà jusqu’aujourd’hui le niveau que ça prend. Elle a commencé quand elle avait vers 13 ans et depuis que l’enfant a commencé avec cette maladie, elle est passé même dans plusieurs hôpitaux comme à Bunia, à Mungbere, mais on n’a pas jusque-là aidé l’enfant à se rétablir. Jusqu’aujourd’hui j’ai déjà manqué les fonds pour l’amener encore à l’hôpital pour les soins. Le peu que nous avons reçu de certains bienfaiteurs c’était pour les examens de base pour réanalyser l’état de l’enfant qui a même abandonné les études à cause de cette maladie. Je demande aux hommes de bon cœur pour que nous soignions l’enfant et nous attendons comment Dieu va agir », a confié MAUA IRENE, Génitrice de Djemimah ABUNDA.

Orpheline de Père depuis 1 mois de naissance, Djemimah ABUNDA, cette jeune de 17 ans, habite en Ville de Butembo, en Commune Bulengera au Quartier Mutiri, Cellule Musuvulya.

Avec les quelques moyens encore insuffisants des bienfaiteurs, elle est en état d’évaluation de la situation en collaboration avec l’Hôpital de Kyondo. Le sort du cliché obtenu de Centre de WANAMAHIKA, à Butembo, fait croire le besoin de traitement spécialisé en anatomopathologie en dehors de la ville pour sauver cette jeune fille.

 Si ALBERT DURUZ a pensé que, « la charité est un domaine qui n’a pas des frontières », de la même manière, « La Charité est un pilier fondamental de la foi. Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie et lui réserve un trésor », croient les Chrétiens qui invitent les communautés à s’unir aux nécessiteux en besoin de vie sauve.      

Jures Kizito