Butembo/Atelier FEPSI : Médecins et infirmiers capacités sur la santé sexuelle et reproductive qui lance des défis en cette période d’insécurité

Butembo/Atelier FEPSI : Médecins et infirmiers capacités sur la santé sexuelle et reproductive qui lance des défis en cette période d’insécurité

20. mai 2025 Allgemein 0
Partager les articles de Radio Elimu UOR

Des professionnels de la santé ont été en séance de formation ce mardi 20 mai 2025. Ceux-ci sont venus des Zones de santé de Katwa, Musienene, Butembo et Kalunguta sur invitation de Femmes Engagées pour la Promotion de la Santé Intégrale, FEPSI.

La séance de leur capacitation a eu lieu au Centre d’accueil Joli Rêve à Butembo. Tout  a commencé par le mot de bienvenue prononcé par  Madame Marie-Dolorose KAFANYA, Secrétaire  exécutive de  FEPSI. Elle a exhorté les participants à l’attention  soutenue.

A l’occasion, Docteur Gertrude TAMBAVIRA, Médecin traitant au Centre Hospitalier FEPSI a exposé sur la santé sexuelle et reproductive, le cycle menstruel et l’hygiène menstruelle, la gestion des épidémies comme la COVID 19 et le MPOX pour ne  citer  que ces sujetss.

L’oratrice du jour note que cette matière vaut son pesant d’or pour aiguiser la vigilance des membres du personnel soignant dans le cadre de la prise en charge des malades en cette période de crise sécuritaire et sanitaire.

« C’est une thématique très importante et qui est à la  une, surtout dans cette période d’insécurité. D’autant plus que nous recevons beaucoup de malades qui viennent d’ailleurs dans les endroits non sécures et ils nous viennent avec des problèmes de santé sexuelle et reproductive. Donc nous avons un problème d’approvisionnement des médicaments, nous avons un problème de la promiscuité. Donc les gens gèrent difficilement leurs problèmes de santé sexuelle de la reproduction. Il y a ceux qui se sont déplacés avec leurs grossesses en place, il y a ceux qui se sont déplacés avec les problèmes de planification familiale. Ils ont leurs méthodes de planification de chaque trois mois. Ils doivent fuir ici la structure qui lui offrait cette méthode n’est plus là, donc il doit voir les gens d’ici et nous avons voulu rappeler les prestataires de santé pour qu’ils puissent continuer toujours à prendre la charge et leur donner les nouveaux protocoles sur la santé sexuelle et de la reproduction. On s’est rendu compte qu’ils essaient de mêler ça dans d’autres activités de soins de santé. Ils ne font pas un accès particulier sur cette thématique de santé sexuelle et de la reproduction », contextualise Docteur TAMBAVIRA.

Pour leur part, les participants disent avoir appris du nouveau lors de cette formation. Médecins et infirmiers promettent la restitution à leurs pairs au niveau de leurs structures de provenance et surtout la matérialisation des notions apprises.

« Cela nous a ajouté beaucoup et cela nous a aussi rappelé beaucoup de choses que  nous  avions déjà oublié.  Nous  allons d’abord restituer ce  que  nous avons appris  et nous allons le mettre en  pratique », admet Johannes Mustari, je suis de l’hôpital Mukuna.

 « Nous avons encore appris beaucoup d’autres choses concernant la santé sexuelle et reproductive, sachant que le sexe, il s’agit de l’ensemble des caractères qui différencient une fille d’un garçon, soit des mamans et des papas.

Alors c’est un acquis qu’on vient encore d’avoir ce soir, mais aussi par rapport au kit d’hygiène qu’on peut remettre aux  adolescents. On a appris beaucoup appris beaucoup de  choses. La  formation a été raiment intéressante parce qu’on apprend chaque jour »,  acquiesce ZAWADI  MAMI KAVIRA, médecin-traitant à l’Hôpital Général de référence  de Katwa.

La répondante du projet qui cadre avec cette activité au sein de l’Organisation FEPSI se dit satisfaite de l’attention des participants.

SOKI MUSUBAHO Fifi contextualise que l’occasion était propice pour rappeler aux personnels soignants certaines notions pour une prise en charge médicale complète de la personne depuis la conception.

« La catégorie des personnels qui fournissent des soins médicaux a été ciblée par rapport à l’actualisation de la matière sur la santé sexuelle et reproductive parce que chaque jour il faut un renforcement des capacités des professionnels de santé, les mettre à la page, une façon de les mettre à jour avec la matière, parce que la science évolue au jour au jour. Nous avons passé la journée avec eux, on a senti qu’il y a encore vraiment des besoins au niveau de nos structures de santé, parce que, après l’exposé de notre médecin, il y a eu des questions sur les neuf composantes de la santé sexuelle de la reproduction, notamment la maternité à moindre risque. Parce que c’est au niveau de la maternité que la vie de tout être humain commence », conclut-elle.

Pour rappel, cette séance de capacitation rentre dans le cadre du projet « Santé intégrale, réparation et construction de paix. Une vie libre sans violence pour les femmes du Nord-Kivu ».

Financé par l’Association Catalane pour la Paix, ce projet est exécuté par le Consortium FEPSI-ADDF-ETOILE DU SUD-FJDF.

Patient Akilimali