Butembo : Anoalite Nzaba fière de sa fille Samuela, née sans bras ni jambe mais fréquente la 6e année et effectue des travaux ménagers

Butembo : Anoalite Nzaba fière de sa fille Samuela, née sans bras ni jambe mais fréquente la 6e année et effectue des travaux ménagers

4. décembre 2024 Allgemein 0
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Une personne vivant avec handicap  est aussi capable d’exécuter des travaux ménagers ou exercer autre métier. Ces propos  émanent de  ANOALITE NZABA, présidente de l’organisation des personnes vivant handicap en ville de Butembo.

Elle l’a indiqué le mardi 3 décembre à l’occasion  de la célébration de la journée internationale des personnes vivant avec handicap.

Madame ANUALITE  a raconté l’histoire de sa fille ainée du nom de SAMUELA âgé de 12 ans qui est née handicapée de deux bras et d’une jambe. En dépit de ce handicap, cette fillette est capable d’effectuer de travaux ménagers entre autre : la vaisselle, le balayage et bien d’autres.

Fille Samuela dont les aptitudes retiennent toute curiosité.

«  Depuis qu’elle est née, elle est comme ça, elle étudie, elle se débrouille  pour écrire, à la maison elle fait de travaux dont elle peut être capable d’exécuter, elle balaie, fait la vaisselle. Comme toute personne vivant avec handicap a besoin de l’autre, c’est de même manière qu’elle a besoin de quelqu’un près d’elle »,  se réjouit sa mère.

Par ailleurs, notre interlocutrice note que sa fille comme les autres handicapés éprouvent souvent des difficultés dans la société au sujet de l’intégration dans la société et la considération par la communauté.

Ainsi madame ANOALITE appelle la communauté à intégrer et considérer ces nécessiteux au sein de la société et dans les milieux professionnels.

Madame Anoalite Nzaba, mère de la fille Samuela

« Lorsque les gens regardent d’abord son apparence, directement ils s’étonnent alors s’intégrer pour elle dans la société n’est pas facile… Et comme vous la voyez comme ça, acceptez-la comme elle est, car c’est comme ça qu’elle a été créée par Dieu. Elle a 12 ans ; elle est en sixième primaire à l’école Kavaghendi. Avant, à l’école maternelle, elle écrivait avec le pied. Elle ne portait pas encore de prothèse. Alors, comme elle a la prothèse, c’est difficile d’écrire avec le pied, actuellement elle écrit avec la main. Elle place ses deux bras ensemble puis elle écrit », poursuit Anoalite Nzaba.

Notons que la fille SAMUELA est handicapée depuis sa naissance de deux bras et d’une jambe étudie  à l’école primaire KAVAGHENDI en sixième année.

Rachel Borive