Butembo : A l’amorce de la campagne « 16 jours », la SAFDF invite les filles à lutter contre l’ignorance qui les expose à des violences

Les jeunes filles doivent avoir l’estime de soi et avoir la culture de s’informer sur les diverses activités de la communauté. C’est une recommandation de Madame Bernadette MUNGUMWA de la Solidarité des associations féminines pour les droits de la femme et de l’enfant, SAFDF. Elle l’a dit ce lundi 25 novembre 2024 à l’ occasion de la campagne des 16 jours d’activisme de lutte contre toutes des violences faites aux femmes et filles.
Au programme de ce début de la campagne « 16 jours », une conférence qui a eu pour cadre la salle des réunions du Centre Diocésain de Pastorale, Catéchèse et Liturgie, CDPCL Butembo-Beni.
A en croire Bernadette MUNGUMWA, membre de la SADF, cette campagne a été lancée dans l’objectif d’éliminer des diverses violations faites à l’égard des jeunes filles dans la société et en milieu professionnel.
« La célébration de la campagne de 16 jours d’activisme c’est un processus de lutte contre les violences faites à la femme et la jeune fille. Aujourd’hui nous avons lancé la campagne dans l’objectif de l’élimination des diverses violations faites à l’égard de la jeune fille dans la société, à l’école, en milieu professionnel et partout ailleurs », contextualise Bernadette.
Par ailleurs, notre interlocutrice se désole du fait que les filles sont victimes des violences par manque d’informations, contrairement aux garçons qui trouvent du temps pour s’actualiser, notamment à travers la toile.
« Nous avons constaté que les jeunes filles et les femmes sont souvent victimes des diverses violations ; les filles qui n’ont pas bénéficié d’une bonne éducation de base sont souvent victimes des VBG, l’éducation étant accompagnée de la formation et de l’information, les filles ne sont pas informées elles pensent que c’est normal. Les différentes tâches ménagères peuvent les empêcher à suivre l’information contrairement aux garçons qui peuvent avoir le temps de suivre les informations via leurs postes récepteurs. C’est ainsi que par manque d’information, cela les expose à des violences et elles ne savent pas quoi dénoncer », poursuit Bernadette MUNGUMWA.
Notons que le thème international est : « vers 30 années de la déclaration et du programme d’action de Pékin : s’unir pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes ».
Au niveau national, le thème est : « s’unir pour protéger les femmes et les filles ».
Bertille KAPISA