Butembo : A la rencontre de  Kanyegho Pascal, 60 ans, l’homme qui répare les fers à repasser

Butembo : A la rencontre de  Kanyegho Pascal, 60 ans, l’homme qui répare les fers à repasser

26. mai 2025 Allgemein 0
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Il est possible de subvenir à ses besoins à travers le métier de réparation des fers à repasser. Rencontré ce lundi 26 mai 2025 à son atelier basé à proximité de l’église adventiste francophone Vungi, Kasereka Kanyegho Pascal, âgé de 60 ans ne compte pas vivre la mendicité.

Notre interlocuteur dit avoir réalisé 4 ans dans le métier de réparation des fers à repasser en ville de Butembo. Ce, après avoir quitté Lukanga, territoire de Lubero, son village d’origine.

Lors de son intégration dans ce métier, Kasereka Kanyegho sollicitait des fers à repasser en panne auprès des acheteurs des résidus métalliques, localement appelés ngolongoto.

Il pouvait les réparer et puis les revendre aux clients. Ce métier lui permet de subvenir à ses besoins vitaux.

« Je suis réparateur des fers à repasser, ça fait 4ans je me suis installé ici près de l’église adventiste francophone Vungi. Je suis père de huit enfants. J’ai constaté que je n’avais pas eu mon diplôme d’Etat, alors je dois fournir d’efforts pour trouver le métier qui peut m’aider. J’ai constaté que les fers à repasser me permettent à  subvenir aux besoins de ma famille. J’ai scolarisé mes enfants à travers différents métiers. J’appelle les gens qui ont des fers abimés à les amener,  car je suis capable de les réparer », invite-t-il.

Ce réparateur des fers à repasser invite les personnes de son âge à éviter la mendicité et la paresse. A l’en croire, Dieu a créé l’homme avec plusieurs compétences.

« Il ne faut pas vagabonder dans la vie sans le métier, on peut voler même les choses d’autrui et on est jaloux des autres, des richesses des autres. Il faut se débrouiller pour gagner quelque chose. Quand Dieu nous a créés, il nous a dit que nous mangerons par notre sueur. Nous devons fournir un effort pour trouver ou nous devons nous installer pour travailler, sans faire de mendicité certains vieux de mon âge. Il faut nous réjouir selon notre niveau, car dans le panorama des civilisations il y a des pauvres, des riches et des plus riches », conseille ce passionné dans la débrouillardise.

Cet entrepreneur appelle enfin la population à venir découvrir son service en apportant des fers à repasser en panne.

                                                               Samuel Lukalango