Beni : Une barrière réduite en cendres sur l’axe routier Mabalako-Cantine, la Société civile lance le débat sur les tracasseries
Une barrière de péage route située sur l’axe routier Mabalako-Cantine passant par Kambya en territoire de Beni, a été nuitamment vandalisée par des inconnus la nuit du mardi à ce mercredi 17 septembre 2025.
Selon notre source sur place, la barrière a été réduite en cendres par des personnes non autrement identifiées. La société civile du groupement Baswagha-Madiwe, par le biais de son président Justin Paluku Kavalami condamne cet acte incivique.
«La barrière de KAMAUME a été nuitamment vandalisée par des inconnus et elle est située sur la route Mabalako-Cantine passant par Kambya, c’était dans la nuit de mardi à ce mercredi et tout a été réduit en cendres par ces hommes non encore identifiés. Même la raison de leur agissement n’est pas encore connue. Néanmoins, sur les trois barrières dans notre agglomération, de Mabalako, que ce soit celle de Kitokolo, de Mambalimbali et de Kamaume, les agents qui sont là normalement pour la sécurité, malheureusement ces agents se livrent à une tracasserie exagérée, nous manquons même comment les qualifier. Ils giflent même des passagers, ils créent des incompréhensions entre passagers au niveau de ces barrières. Tout en condamnant cet acte, nous demandons l’implication des services de sécurité locaux de mettre fin à toute forme de tracasserie longtemps décriée sur ces trois barrières », invite-t-il.
Le président des forces vices dans ce groupement appelle les services de sécurité, à mettre un terme aux différentes tracasseries vécues sur ces barrières qui incitent certains passagers mécontents aux actes des vengeances. Il a aussi appelé la population à ne pas se faire vengeance.
«C’est anormal qu’un percepteur qui n’a pas même une taxe à faire payer mais on va lui demander de verser chaque semaine une recette de 100 000 FC, 50 000FC, 30 000 FC et c’est cette condition qui pousse ces agents à se livrer à la tracasserie exagérée et a créé une incompréhension et cette incompréhension est à la base d’un climat de méfiance entre les passagers et les agents percepteurs commis à ces différents postes de contrôle. Il est important que les services de sécurité de Mabalako, puissent prendre conscience et de comprendre que même si on va décrier combien de fois, il y a des tracasseries, il faut qu’ils prennent conscience de qu’elles sont orchestrées par eux », propose cet activiste des droits humains.
Rappelons qu’une scène similaire s’est produite une semaine après que le bois de la Barrière VISIKI/ KAGHANDO a été découpé en 4 morceaux par des malintentionnés.
Rachel Borive