Beni : Meurtre de 5 civils dans un deuil à Mabalako, Jean-de-Dieu Kayithula propose au Gouverneur la délocalisation de l’UPLC et d’autres groupes

Beni : Meurtre de 5 civils dans un deuil à Mabalako, Jean-de-Dieu Kayithula propose au Gouverneur la délocalisation de l’UPLC et d’autres groupes

8. février 2025 Allgemein 0
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Attaques entre le groupe UPLC et un autre groupe armé, l’acteur politique Mbusa Kayithula Jean-de-Dieu appelle à l’implication urgente du Gouverneur Militaire pour restaurer l’Autorité de l’État et sauver les vies humaines en danger. Sa position est contenue dans une note de plaidoyer rendue publique ce samedi 8 février 2025.

Ceci fait suite à la situation sécuritaire à Madiwe, dans le territoire de Béni qui est préoccupante depuis plus d’une semaine.  « Les affrontements entre les éléments du groupe UPLC du général autoproclamé Mayani et un groupe inconnu ont eu lieu ce vendredi 07 février au quartier Kamahume dans l’agglomération de Mabalako sont alarmants, surtout avec un bilan provisoire de 5 morts, plusieurs  blessés et des cas de noyades des élèves en débandade dans la rivière Loulo. Il est essentiel que les autorités prennent des mesures appropriées pour assurer la sécurité des habitants et traiter les causes profondes de cette insécurité orchestrée par des groupes armés dits wazalendo », amorce-t-il. 

Jean-de-Dieu KAYITHULA espère que la sévérité des sanctions contre les auteurs de ces violences va empêcher de futurs affrontements. La population locale a besoin de stabilité et de protection pour pouvoir le développement et surtout le ravitaillement des villes de Béni et Butrmbo en vivres, insiste-t-il. 

Mbusa Kayithula Jean de Dieu condamne fermement les agissements des groupes armés, surtout dans un contexte aussi fragile que la RDC traverse en ce temps d’agression rwandaise avec ses supplétifs du M23. 

L’acteur politique Mbusa Kayithula appelle à l’action pour que le Gouverneur militaire prenne des mesures décisives pour neutraliser ces groupes armés pour rétablir la paix et la sécurité dans cette région du territoire de Beni.

Ce fils du coin propose la délocalisation de l’UPLC et d’autres groupes armés, afin qu’ils soient engagés sur la ligne de front. « Cela va rassurer également qu’ils sont là pour  agir  véritablement dans l’intérêt du peuple, plutôt que de créer davantage de chaos et d’insécurité. La situation des populations de Ngazi et ses environs, qui ont été forcées de vivre en brousse pendant plus d’une semaine, souligne l’urgence d’une réponse efficace et humanitaire. Il est vital que les autorités mettent en place des mesures pour sécuriser ces zones et protéger les civils », poursuit-il. 

Fort touché par cette situation sécuritaire, Mbusa Kayithula Jean-de-Dieu  compatit  avec les victimes de la violence dans la région de Madiwe.

Il demande la paix pour le peuple des villages de Ngazi, Masyolo, Visiki, Usine, Kamahume et Mabalako ainsi que  les communautés environnantes.

Pour rappel, 5 morts, 4 blessés et des portés disparus, c’est le bilan encore provisoire d’une altercation entre les éléments présumés de l’UPLC et une population civile éprouvée l’avant-midi de vendredi 07 février 2025, à Kamahume dans le village de Mabalako, groupement Baswagha-Madiwe en territoire de Beni.

La société civile de ce groupement, via son président Paluku Kavalami Justin note qu’il s’agit d’une altercation entre des combattants de l’Union des Patriotes pour la Libération du Congo, UPLC et une famille éprouvée à Mabalako Quartier Kamahume qui voulait enterrer le sien à Runzayi.

Des éléments UPLC ont interdit tout passage sur cet axe. Au cours des discussions engagées en ce lieu, les éléments UPLC ont tiré à bout portant sur la population civile qui a fui en sens dispersé.

Contacté le soir de ce vendredi 7 février 2025, le responsable du groupe UPLC réfute les accusations portées contre ses éléments. « Nos éléments ne  sont pas là-bas. La Société civile devrait bien identifier le groupe auteur de ces actes. Nous avons plutôt été attaqués à Ngazi le soir de jeudi vers 19 heures par un autre groupe. Nous  avons  enregistré 2 blessés qui sont en train d’être soignés. En tout cas, dire que le groupe UPLC a attaqué des gens qui voulaient enterrer leur proche, ce n’est pas nous, vraiment », répond le « Général » Germain Mayani.

La Rédaction