Beni : Deux jours sans activités en groupement Baswagha-Madiwe pour dénoncer le silence des autorités face aux « exactions UPLC »

A part les activités scolaires, deux journées sans activités sont décrétées sur l’ensemble du groupement Baswagha-Madiwe, en territoire de Beni. Cette décision ressort d’une assemblée générale tenue ce samedi 08 février à Mabalako, au lendemain d’une crise sécuritaire posée par ce groupe armé. Une précarité qui a causé ainsi la mort des 5 civils par balles réelles à côté d’autres dégâts.
Dans le cadre de dénoncer le silence des autorités militaires et du groupement dans le phénomène miliciens UPLC, ces deux jours sont précisément lundi 10 et mardi 11 février prochain.
Selon Justin Paluku Kavalami, Président de la société civile dans cette partie de Beni, la population de ce groupement devra observer ces journées pour que les autorités compétentes s’impliquent dans cette situation insécure.
Entre temps, les forces loyalistes se battent contre les groupes rebelles et terroristes pour que la paix soit effectivement rétablie après l’installation du nouveau gouverneur militaire au Nord-Kivu.
Pour rappel, 5 morts, 4 blessés et des portés disparus, c’est le bilan encore provisoire d’une altercation entre les éléments présumés de l’UPLC et une population civile éprouvée l’avant-midi de vendredi 07 février 2025, à Kamahume dans le village de Mabalako, groupement Baswagha-Madiwe en territoire de Beni.
La société civile de ce groupement note qu’il s’agit d’une altercation entre des combattants de l’Union des Patriotes pour la Libération du Congo, UPLC et une famille éprouvée à Mabalako Quartier Kamahume qui voulait enterrer le sien à Runzayi.
Des éléments UPLC ont interdit tout passage sur cet axe. Au cours des discussions engagées en ce lieu, les éléments UPLC ont tiré à bout portant sur la population civile qui a fui en sens dispersé.
Contacté le soir de ce vendredi 7 février 2025, le responsable du groupe UPLC réfute les accusations portées contre ses éléments.
Jures Kizito